15 ans de toitures végétalisées au Québec : l’apport des travaux de doctorat de Nataliia Gerzhova

15 février 2022

En 2004, le Centre d’écologie urbaine de Montréal (CEUM) a commencé à étudier le potentiel des toitures végétalisées. À travers différentes collaborations, notamment avec la Chaire de recherche sur la construction écoresponsable en bois (CIRCERB), le CEUM a monté l’argumentaire nécessaire en faveur des toitures végétales.

Malgré ses nombreux bénéfices écologiques démontrés, les coûts relatifs aux mises aux normes des structures existantes des toits plats permettant l’installation des toitures végétales s’avéraient et s’avèrent toujours un très grand défi. En 2015, la Régie du Bâtiment du Québec a publié des Critères techniques visant la construction de toits végétalisés. C’est suite à la publication de ces critères que Nataliia Gerzhova, à l’époque étudiante au doctorat en sciences du bois à la CIRCERB de l’Université Laval et au sein du CRMR, a publié sa thèse intitulée : Caractérisation et analyse des risques incendie dans les toitures végétalisées en 2020. Cette thèse a permis de confirmer scientifiquement que la propagation de la chaleur et le feu d’une toiture végétale ne posait aucun risque majeur d’incendie pour le bâtiment, ce que le milieu des toitures végétales soupçonnait depuis des décennies.

Beaucoup de chemin a été fait depuis, mais encore aujourd’hui, l’industrie québécoise des toitures végétales est toujours confrontée à plusieurs obstacles.

Lire l’article complet de Owen Rose, architecte, au lien suivant.


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