Ales Loïc
loic.ales.1@ulaval.ca
Direction : Maude Flamand-Hubert (Université Laval) et Nathalie Lewis (Université du Québec à Rimouski)
La conservation des milieux boisés privés au Québec : points de vue et vécus des propriétaires forestiers
Québec prévoit de protéger 30% de son territoire d’ici à 2030. Les forêts privées, qui connaissent une forte pression anthropique et abritent une riche biodiversité, vont être amenées à jouer un rôle d’importance dans l’augmentation de la surface d’aires protégées. Les propriétaires forestiers disposent aujourd’hui de différentes options de conservation (don écologique, réserve naturelle, servitude de conservation, etc.). De quelle nature sont ces outils? Sont-ils adaptés à ceux à qui ils s’adressent ? Nous proposons de brosser un portrait analytique de la conservation en milieu privé au Québec puis, grâce à une méthodologie qualitative, nous nous intéresserons aux premiers concernés : les propriétaires forestiers. À travers une démarche compréhensive, nous chercherons à éclairer comment ils perçoivent la conservation, les représentations qu’ils en ont et en fin de compte, pourquoi décident-ils, ou non, d’appliquer un statut de conservation à leur boisé ? Affiner notre connaissance des propriétaires forestiers permettrait de leur proposer des outils de conservation adaptés et de soutenir l’atteinte des objectifs en matière de conservation des écosystèmes.
Beaulieu Catherine
catherine.beaulieu.14@ulaval.ca
Direction : Alexis Achim (Université Laval)
Belleau Ariane
ariane.belleau.1@ulaval.ca
Direction : Evelyne Thiffault (Université Laval) et David Paré (codirection – Ressources naturelles Canada)
Quantification des réservoirs de carbone biogénique dans les lignes de transport d’électricité des territoires forestiers du Québec
Le Québec pourrait devenir un acteur majeur de réduction des gaz à effets de serre grâce à sa capacité d’exportation d’hydroélectricité vers ses juridictions voisines pour contribuer à leur décarbonisation. Cependant, nous ignorons présentement l’empreinte carbone totale des lignes de transport d’électricité sur notre territoire. Ce projet de recherche a pour but de mesurer les stocks de carbone biogénique du réseau de lignes de transport à travers les forêts du Québec pour pouvoir ainsi décrire leur dynamique. L’analyse des stocks se fera principalement sous deux gradients de variabilité : i) le gradient écologique local créé par les corridors des lignes elles-mêmes et ii) le gradient bioclimatique du réseau hydroélectrique. Pour ce faire, j’étudierai les stocks de carbone exactement sous les corridors des lignes électriques, dans les forêts en périphérie perturbées par les lignes et dans les forêts non perturbées pour fin de comparaison. Par le fait même, l’extrapolation de mes données permettra de peaufiner l’analyse de cycle de vie complet de l’hydroélectricité.
Bouffard Anne-Marie
anne-marie-bouffard.1@ulaval.ca
Direction : Evelyne Thiffault (Université Laval)
Impact du boisement sur l’albédo de surface
Bouthenet Benjamin
benjamin.bouthenet.1@ulaval.ca
Direction : Alexis Achim (Université Laval) et Filip Havreljuk (codirection – DRF)
Effet de Fomitiporia punctata sur la croissance et la qualité du bois du chêne rouge
Le Fomitiporia punctata est un champignon saprophyte assez courant en Amérique du Nord. On le retrouve sur du bois mort où il est capable de se nourrir et de se reproduire. Plus récemment, ce dernier a été observé sur des arbres vivants causant des déformations au niveau du tronc ainsi que de la carie chancreuse. La plantation comparative de chêne rouge d’Eaton, situé près de Sherbrooke en Estrie, en est un parfait exemple puisqu’aujourd’hui, plus de 20 % des arbres sont affectés par ce champignon. L’objectif général du projet est de mieux comprendre les effets du champignon Fomitiporia punctata sur la croissance et la qualité du bois du chêne rouge. Cette année, la plantation a été inventoriée et tous les arbres ont été dûment mesurés permettant d’identifier et de caractériser les arbres infectés. Cinquante arbres échantillons ont été sélectionnés, abattus puis sciés afin d’évaluer l’étendue de la carie dans le bois. Une fois les analyses complétées, les résultats de l’étude devraient permettre une meilleure connaissance du champignon et de son effet sur le bois de chêne rouge qui pourrait ultimement améliorer l’identification du pathogène dans les inventaires forestiers et les pratiques sylvicoles.
Coulaud Félix
felix.coulaud.1@ulaval.ca
Direction : Alexander Salenikovich (Université Laval)
Évaluation et détermination des propriétés en résistance mécanique des poutres sandwich
Les poutres composites sandwich, constituées d’un noyau isolant en polystyrène expansé et de faces laminées en planches de pin blanc non-gradées, représentent une alternative intéressante pour le remplissage des murs. Ce type de produit permet d’obtenir une finition bois des deux côtés d’un mur, tout en offrant une isolation thermique de haute performance et une stabilité structurale. Cependant, le type de poutre composite spécifique décrit n’a jamais été directement étudié. L’objectif principal de cette recherche est de déterminer les propriétés mécaniques essentielles aux calculs de conception pour garantir la qualité et la sécurité structurale des ouvrages réalisés avec ce produit de construction. Ces valeurs de résistance serviront aussi à la création d’un modèle constitutif et/ou par éléments finis de la poutre sandwich étudiée.
Davoudi Sorour
sorour.davoudi.1@ulaval.ca
Direction : Véronic Landry (Université Laval) et Marta Multigner Domínguez (codirection – Université Rey Juan Carlos)
Modification de la brillance par magnétisme
Dupuit Alicia
alicia.dupuit.1@ulaval.ca
Direction : Luca Sorelli (Université Laval) et David Conciatori (codirection – Université Laval)
Frisko Rosalie
rosalie.frisko.1@ulaval.ca
Direction : Evelyne Thiffault (Université Laval) et Pierre Blanchet (codirection – Université Laval)
Quantification des flux de carbone et de nutriments par la chute de litière dans trois écosystèmes forestiers représentatifs des principaux domaines bioclimatiques de la forêt aménagée du Québec
L’objectif général de ce projet est de quantifier les flux de carbone et de nutriments par la chute de litière dans trois écosystèmes forestiers, soit une érablière à bouleaux jaunes et hêtres, une sapinière à bouleaux blancs et une pessière noire à mousses au cours des 30 dernières années. Cette étude permettra également de décrire les patrons saisonniers et annuels de la chute de litière et d’identifier les principaux facteurs environnementaux expliquant la variabilité spatio-temporelle de la chute de litière. Ce flux de biomasse sera comparé aux autres principaux flux et réservoirs de C et d’éléments nutritifs dans ces écosystèmes forestiers, notamment ceux associés à la biomasse des arbres, aux débris ligneux et à la matière organique du sol. Ce projet met en valeur les données issues de suivis environnementaux de bassins versants forestiers réalisés par la Direction de la recherche forestière (DRF) (MFFP). Il permettra, entre autres, de valider ou préciser certains paramètres du Modèle du bilan carbone du secteur forestier canadien ou d’autres modèles semblables appliqués en forêt boréale ou tempérée et de caractériser l’évolution contemporaine du statut nutritif des arbres et indirectement de la fertilité des sols, en réponse notamment à la baisse des dépôts acidifiants et au réchauffement du climat.
Gagnier Monica
monica.gagnier.1@ulaval.ca
Direction : Evelyne Thiffault (Université Laval) et Nelson Thiffault (codirection – Ressources naturelles Canada)
Effet de la gestion de la compétition sur la survie, la santé et la croissance du pin blanc en plantation
Le pin blanc est une espèce d’une grande importance pour le patrimoine canadien, ayant joué un rôle crucial pendant l’époque coloniale. Sa préservation est un enjeu écologique et économique pour les provinces incluses dans son aire de distribution. Après une coupe, l’établissement de semis de pin blanc est difficile et la croissance de cette espèce est souvent affectée par la compétition herbacée et ligneuse, ainsi que par des maladies et insectes, tels que la rouille vésiculeuse et le charançon. Ce projet mise sur deux dispositifs de recherche installés en 2000 au nord de l’Ontario et au centre du Nouveau-Brunswick. Il vise à examiner les effets, dans le temps, de la compétition herbacée et arbustive sur la régénération plantée de pin blanc, en regard de sa croissance, de sa survie et de sa santé, dans un contexte de coupe progressive régulière. Profitant de plus de 20 ans de suivi, cette étude permettra d’augmenter la compréhension des processus écologiques influençant l’évolution du pin blanc en plantation, afin de supporter la prise de décisions en gestion de la végétation en plantations.
Gendron Samuel
samuel.gendron.3@ulaval.ca
Direction : Alain Cloutier (Université Laval) et Sylvain Lefebvre (codirection – FPInnovations)
Modélisation et prédiction du séchage à l’air libre du bois d’œuvre
Le séchage et le pré-séchage à l’air libre du bois d’œuvre sont de bonnes stratégies à adopter pour un scieur. Ils permettent de réduire les coûts reliés au séchage et d’augmenter la capacité de séchage d’un site, tout en améliorant la qualité finale des produits. Cependant, ils demandent un suivi manuel et une gestion de l’inventaire qui peuvent être exigeants sans outil automatisé. En réponse à cet enjeu, l’utilisation d’un modèle de simulation du séchage du bois est justifiée. En combinaison avec une station météorologique, le modèle étudié (FPdrySim) pourrait être utilisé en temps réel. L’objectif général de cette étude est donc de déterminer si l’ajout de mesures météorologiques dans FPdrySim pourrait lui permettre de prédire la teneur en humidité du bois pendant son entreposage à l’extérieur. Dans l’éventualité que ses prédictions soient justes, le simulateur pourrait être utilisé comme outil automatisé d’aide à la décision et de gestion de l’inventaire, pour la formation des lots de séchage et l’optimisation de l’homogénéité des lots à l’entrée des séchoirs.
Giasson Louis-David
louis-david.giasson.1@ulaval.ca
Direction : Alain Cloutier (Université Laval) et Isabelle Duchesne (codirection – Centre canadien sur la fibre de bois)
Utilisation d’arbres morts suite aux épidémies d’insectes ou aux incendies forestiers pour la production panneaux de particules
Dans le contexte actuel des changements climatiques, un volume croissant de bois est affecté par les perturbations naturelles, telles que les feux de forêt et les épidémies d’insectes ravageurs. Pour évaluer la valeur économique de ce bois endommagé, il est important de comprendre les impacts de ces perturbations sur les propriétés du bois et sur les produits qui en découlent. Présentement, très peu de littérature scientifique est disponible pour justifier l’utilisation de bois issu de perturbations naturelles par l’industrie des panneaux. Ce projet vise à évaluer la possibilité d’inclure ce type de bois dans la fabrication de panneaux de particules et d’en évaluer les performances. Des panneaux de particules de bois seront fabriqués avec des arbres récoltés à la suite de feux de forêt et avec des arbres affectés par la tordeuse des bourgeons de l’épinette. Les propriétés physiques et mécaniques de ces panneaux seront par la suite évaluées afin de déterminer si cette biomasse peut être utilisée à cette fin.
Hadhri Salsabil
salsabil.hadhri.1@ulaval.ca
Direction : Véronic Landry (Université Laval)
Développement d’une finition antibactérienne pour la surface de panneaux de particules laminés en mélamine
Les panneaux de particules stratifiés en mélamine sont connus pour leur résistance aux chocs et aux produits chimiques. Dans des environnements comme les hôpitaux et les cuisines, les surfaces doivent répondre à des exigences strictes en matière d’hygiène. Bien que ces surfaces soient faciles à nettoyer, leurs propriétés antimicrobiennes doivent être améliorées. Ce projet vise à développer une finition antibactérienne à faible teneur en composés organiques volatils (COV) pour ces panneaux, qui soit à la fois durable, efficace et sûre pour l’homme et l’environnement. La finition envisagée utilisera un système polymère aux propriétés antimicrobiennes, où les additifs seront immobilisés dans une matrice de résine pour éviter leur élimination lors du nettoyage. Les options incluent l’utilisation de composés métalliques comme les ions ainsi que la modification chimique de la surface avec des composés bactéricides tels que les amines quaternaires. Les performances physiques, chimiques et antibactériennes des revêtements seront évaluées pour assurer leur efficacité et durabilité.
Jemni Rania
rania.jemni.1@ulaval.ca
Direction : Évelyne Thiffault (Université Laval)
Caractérisation des panneaux post consommation comme source de biomasse pour la production de bioénergie
Le projet de recherche vise à caractériser la variabilité des propriétés physiques et chimiques des panneaux post-consommation, en mettant l’accent sur la présence de formaldéhyde et autres contaminants. Ces analyses permettront de mieux comprendre les facteurs influençant ces propriétés et d’évaluer leur potentiel comme matière première pour la conversion thermochimique en bioénergie (biohuile, biocharbon, syngas). L’objectif est aussi d’identifier les besoins de conditionnement et de prétraitement de ces panneaux afin d’optimiser leur efficacité dans la production d’énergie renouvelable. Les retombées attendues incluent la réduction des déchets de bois et l’optimisation des procédés de conversion énergétique, contribuant ainsi au développement durable et à la valorisation des matériaux post-consommation.
Le Maréchal Marius
marius.le-marechal.1@ulaval.ca
Direction : Évelyne Thiffault (Université Laval)
Stockage du carbone en territoire urbain: considérations biophysiques et socioéconomiques
Dans le contexte des changements climatiques, les villes sont de plus en plus sensibilisées à la protection de leurs espaces végétalisés pour leurs capacités de rétention du carbone atmosphérique. Cependant, les institutions municipales ont souvent tendance à séparer les enjeux environnementaux des réalités socio-économiques dans les zones où elles appliquent leurs politiques. Dans ce projet utilisant la ville de Québec comme territoire d’étude, nous avons évalué les relations spatiales entre les stocks de carbone biogénique actuels du territoire de la ville, et les caractéristiques sociales et économiques de sa population. Nous avons quantifié les concentrations de carbone dans les divers d’écosystèmes de ce territoire classifiés en fonction des aires de diffusion dans lesquelles ils se trouvaient (selon leur indice socio-économique). Nous avons ensuite quantifié la relation spatiale grâce au I de Moran. L’analyse démontre que les aires plus pauvres ont moins d’espaces végétalisé que les plus aisées. On retiendra de ce projet que les décisions d’aménagement public doivent inclure la situation socio-économique des populations qui vont les subir. Une meilleure connaissance du territoire offre la possibilité de le protéger et de garantir un cadre viable à sa population.
Le Souder Pierre-Mathis
pierre-mathis.le-souder.1@ulaval.ca
Direction : Pierre Blanchet (Université Laval) et Franck Michaud (codirection – École Supérieure du Bois, Nantes, France)
Évaluation de scénarios de fin de vie d’un bâtiment en bois
L’industrie de la construction subit des pressions pour améliorer son empreinte environnementale, et la construction en bois n’échappe pas à ces pressions. En parallèle, les sociétés industrialisées s’organisent pour accroître la mise en œuvre de stratégies favorisant des scénarios de fin de vie des biens qui permettront de maintenir les matériaux en circulation. Cette circularité doit aussi s’appliquer au secteur du bâtiment, un secteur qui stocke des matériaux pour une période significative (50 à 100 ans) et qui doit offrir une stratégie de mitigation des impacts en fin de vie. La possibilité de réutilisation des matériaux est fortement dépendante de la capacité de démonter les bâtiments sans endommager les composants, particulièrement les composants structuraux. Le présent projet a pour objectif d’évaluer et de qualifier des scénarios de fin de vie d’un bâtiment fictif en poteaux-poutres lamellés-collés. L’étude s’attardera particulièrement à l’impact environnemental des connecteurs et leur importance dans le bilan final du bâtiment. L’outil principal sera l’analyse de cycle de vie.
Lecours Simon
simon.lecours.1@ulaval.ca
Direction : Luca Sorelli (Université Laval) et Pierre Blanchet (codirection – Université Laval)
Développement des planchers préfabriqués, légers et écoresponsables en bois-béton pour les bâtiments multiétages
Ce projet vise à pousser les limites de l’éco-conception des planchers préfabriqués en bois-béton en tirant avantage de nouveaux bétons verts émergents au Québec et en visant une réutilisation à 100% du plancher une fois la fin de vie de la structure atteinte. Le but de cette recherche est de développer une méthodologie multifonctionnelle pour optimiser l’éco-conception des planchers préfabriqués en bois-béton. Celle-ci aura pour critères : l’élancement, l’isolation acoustique, les vibrations, le poids, le temps de construction, l’énergie grise et l’impact socio-économique et environnemental. Une attention toute particulière sera portée sur l’utilisation de bétons verts émergents au Québec avec un contenu peu élevé en ciment et qui réutilise des déchets industriels dans sa composition. La méthodologie utilisée dans ce projet combine des outils d’analyse numérique, la recherche de méthodes nouvelles de conception ainsi que l’utilisation d’outils de cycle de vie. Une approche probabiliste sera utilisée pour tester la robustesse de la solution optimisée. La réalisation d’essais du concept final en laboratoire permettra d’évaluer les performances du système de plancher optimisé dans le but de le comparer aux planchers existants en bois ou béton.
Legendre Thomas
thomas.legendre.1@ulaval.ca
Direction : Alain Cloutier (Université Laval) et Ahmed Koubaa (codirection – UQAT)
Optimisation de la performance des orienteurs en vue de maximiser les propriétés mécaniques des panneaux OSB
Étant donné le comportement anisotrope du bois, l’orientation des fibres joue un rôle majeur dans sa résistance mécanique. Pour optimiser les performances des panneaux OSB, il est nécessaire de contrôler l’orientation des lamelles. C’est dans cette optique que ce projet vise à maximiser les propriétés mécaniques des panneaux OSB en optimisant la performance des orienteurs.
Lors de la formation des ébauches, les lamelles de bois passent par des orienteurs pour aligner perpendiculairement les couches du panneau. En améliorant l’orientation longitudinal des lamelles de surface, il serait possible de diminuer la densité des panneaux tout en gardant leur résistance en flexion constante. Le rendement matière pour la fabrication des panneaux augmenterait et diminuerait les coûts de production.
L’influence de la hauteur des orienteurs, la vitesse de rotation des disques/palettes, et le point de chute dans l’orienteur seront les variables étudiées dans le cadre de cette recherche.
Legrais Oscar
oscar.legrais.1@ulaval.ca
Direction : Pierre Blanchet (Université Laval) et Clément Boudaud (codirection – École Supérieure du Bois, Nantes, France)
Qualification d’une espèce feuillue sous-utilisée pour la fabrication de produits d’ingénierie
Afin de gérer adéquatement la croissance de la construction en bois, d’autres espèces de bois doivent être considérées. Une étude sur l’utilisation de peuplier faux-tremble (Populus tremuloides Michx) serai une solution pour diminuer la pression pour les résineux. Malgré ses propriétés de feuillus, cette espèce pourrait se faire une niche sur certaines applications précises, telles que des lamellés-collés ou du CLT. Elle possède aussi l’avantage de proposer un esthétisme unique et uniforme et est connue pour bien accepter les teintures et les produits de finition.
L’objectif du projet sera de faire l’évaluation de cette espèce pour la fabrication de lamellés-collés. Le projet nécessitera un échantillonnage intensif pour établir la distribution des propriétés mécaniques. Des tests de collage, de résistance au cisaillement et à la délamination seront aussi réalisés. Enfin, selon les observations qui seront obtenues pendant le projet, des poutres de pleines dimensions pourront être fabriquées et mises à l’essai en flexion.
Martin Kevin
kevin.martin.3@ulaval.ca
Direction : Évelyne Thiffault (Université Laval) et Osvaldo Valeria (codirection – UQAT)
Le rôle du boisement des friches agricoles dans la lutte contre les changements climatiques
Ce projet s’intéresse au rôle du boisement des friches agricoles dans la lutte contre les changements climatiques et plus précisément aux friches se situant en Abitibi de l’Ouest. L’Abitibi de l’Ouest est l’une des régions du Québec comportant l’un des plus grands potentiels en termes de boisement des friches avec près de 51 000 hectares en friches naturelles à sa disposition. Au cours du projet en question, 26 de ces friches ont été visité et la succession de végétation naturelle y a été étudié. Cela nous permettra d’y observer l’évolution écologique et la dynamique de végétation s’installant à l’intérieur de celles-ci.
Morisot Guilhem
guilhem.morisot.1@ulaval.ca
Direction : Xiaodong (Alice) Wang (Université Laval)
Conception et teste d’une maison préfabriquée en bois avec l’utilisation de Matériaux à Changements de Phases pour l’isolation dans différents climats
Le projet de recherche concernera l’isolation des maisons préfabriquées en ossature bois avec des matériaux MCP (Matériaux à Changements de Phases). Nous nous poserons comme problématique, comment ces matériaux nous permettent de diminuer l’empreinte carbone d’un bâtiment tout en assurant un confort optimal en hiver et en été. L’objectif de la recherche sera d’apporter des solutions écologiques, ainsi qu’une optimisation de ces maisons ce qui permettra de réduire les consommations énergétiques à travers les différents climats grâce aux matériaux MCP. Pour cela, nous réaliserons des tests sur un mur en ossature bois dans le laboratoire en modifiant et comparants quelques isolants thermiques biosourcés comme la laine de chanvre, bois etc… Par la suite nous viendrons rajouter les MCP comparants ainsi les bienfaits que cela apporte pour le confort intérieur en hiver et été. Les retombées attendues sont plutôt positives, les matériaux MCP permettront de rajouter une plus grande densité d’énergie et donc de stocker beaucoup d’énergie réduisant ainsi le surchauffage des maisons en été mais laissant tout de même la transmission de la chaleur en hiver.
Mzoughi Maher
maher.mzoughi.1@ulaval.ca
Direction : Véronic Landry (Université Laval)
Développement d’un revêtement ignifugeant à base des complexes polyélectrolytes pour le bois
Le bois est un matériau naturel apprécié dans différents domaines tel que la construction vu ses propriétés mécaniques et son abondance. Cependant, son inflammabilité conduit à des risques de sécurité et limite son utilisation. Pour cela, l’ignifugation du bois est une priorité pour les industriels afin d’améliorer ses performances au feu. D’autre part, les systèmes d’ignifugation existants ont une efficacité limitée, peuvent altérer l’aspect visuel du bois, ou encore dégager des gaz halogénés nocifs pour la santé. Ce projet a pour objectif de développer un revêtement ignifugeant pour le bois à base des complexes polyélectrolytes, en s’intéressant aux polyélectrolytes biosourcés et les sous-produits issus de l’industrie forestière. Ensuite, des charges pourront être ajoutées tel que des nanoparticules d’argile. Une fois appliqués sur le bois, les revêtements seront testés pour évaluer leur comportement au feu en utilisant un cône calorimètre.
Njatoarimanga Tojoniaina
tojoniaina.njatoarimanga.1@ulaval.ca
Direction : Alexis Achim (Université Laval)
L’évaluation des facteurs affectant la qualité du bois des érablières nordiques
Le but de cette étude est d’examiner la coloration du faux bois de cœur de l’érable à sucre (Acer saccharum Marshall). Une attention particulière est accordée à l’étude des inclusions minérales et à leur distribution dans les cellules. Les analyses sont réalisées à l’aide de méthodes non destructives telles que la micro-fluorescence X (µ-XRF), la microscopie électronique à balayage avec spectroscopie à dispersion d’énergie (SEM-EDS) et la micro-densitométrie (micro-CT).
Ortiz Niño Julieth
derlly-julieth.ortiz-nino.1@ulaval.ca
Direction : Evelyne Thiffault (Université Laval) et Nelson Thiffault (codirection – Ressources naturelles Canada)
Caractérisation des résidus forestiers pour la production de bioénergie
Ce projet vise à évaluer les possibilités de mettre en valeur les résidus issus de la récolte forestière (branches, houppiers, billes) pour la production de biocarburants. Ces résidus sont généralement considérés comme sans valeur et sont laissés sur les parterres de coupe, mais pourraient faire l’objet d’une récupération et d’une transformation en produits de bioénergie. Ce projet s’inscrit dans une initiative plus large en partenariat avec la compagnie Énergir, et visant à identifier les conditions forestières de la forêt québécoise qui favoriseront l’harmonisation de l’approvi‐ sionnement en biomasse forestière pour la production de bioénergie sous forme de gaz naturel renouvelable (GNR) avec le secteur forestier. Le projet aura pour objectif de quantifier la variabilité des propriétés chimiques et physiques de résidus forestiers provenant de différents types de forêts du Québec, en s’intéressant aux propriétés de la biomasse susceptibles d’influencer son rendement de conversion en en gaz naturel renouvelable.
Paquin Sandrine
sandrine.paquin.1@ulaval.ca
Direction : Maude Flamand-Hubert (Université Laval) et Alexis Achim (codirection – Université Laval)
La sylviculture d’adaptation aux changements climatiques: jouer pour dénouer les enjeux sociaux
Afin de mieux appréhender les enjeux climatiques en sylviculture, les praticiens ont identifié certaines barrières telles que le manque de cohésion sociale entre les professionnels et les différentes parties prenantes impliquées dans l’aménagement forestier. L’objectif principal est de comprendre les différents points de vue à l’égard de la sylviculture d’adaptation aux changements climatiques des acteurs du secteur forestier, plus spécifiquement la communauté scientifique et les gestionnaires forestiers. Pour y parvenir, le projet se divise en deux sous-objectifs, et autant de phases méthodologiques. La première consiste à caractériser les enjeux sociaux environnementaux reliés à la sylviculture d’adaptation aux changements climatiques ; la deuxième à réaliser un exercice participatif au sein du projet Silva 21 en utilisant la méthode des jeux sérieux. La méthode du jeu sérieux sera évaluée quant à sa pertinence comme nouvel outil pour faciliter la mise en œuvre de la sylviculture d’adaptation aux changements climatiques.
Ratefiarison Finidi Désiré
finidi-desire.ratefiarison.1@ulaval.ca
Direction : Nancy Gélinas (Université Laval) et Miguel Montoro Girona (codirection – Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue)
Analyse de la rentabilité économique et financière des coupes partielles – cas des coupes progressives régulières expérimentales dans la région Côte-Nord du Québec
L’exploitation forestière est un secteur crucial pour l’économie québécoise, et pour préserver ses ressources à long terme, une gestion durable des forêts est essentielle. Cependant, la méthode de coupe totale, largement utilisée, comporte des inconvénients écologiques. Pour répondre à ces enjeux, l’aménagement forestier écosystémique préconise l’utilisation de coupes partielles pour intégrer les objectifs écologiques, économiques et sociaux. Les coupes partielles sont une solution pour la diversification sylvicole en forêt boréale, mais leur viabilité économique demeure insuffisamment étudiée. Notre objectif est ainsi d’analyser la rentabilité économique et financière des traitements novateurs de coupes partielles ; et d’identifier les facteurs influençant leur rentabilité afin de dégager les fenêtres d’opérabilité. Les résultats de notre étude guideront les décisions futures en matière d’aménagement forestier durable au Québec en fournissant des informations sur les types de coupe progressive régulière les plus rentables, les avantages économiques potentiels, et les paramètres à considérer pour une mise en œuvre plus large des coupes partielles.
Richer Emile
emile.richer.1@ulaval.ca
Direction : Évelyne Thiffault (Université Laval)
Sécuriser l’approvisionnement en biomasse forestière et assurer la stabilité des coûts: Enjeux et solutions d’affaires
Riel Philippe
philippe.riel.1@ulaval.ca
Direction : Alexis Achim (Université Laval), Véronic Landry (codirection – Université Laval)
Les propriétés du bois comme indicateurs des conditions climatiques passées
L’épinette noire est une espèce importante de la forêt boréale qui est valorisée dans le domaine de la construction grâce à ses propriétés mécaniques exceptionnelles. Des études ont démontré que la croissance de l’épinette noire tend à être affectée par les changements climatiques, notamment par les étés plus chauds et plus secs. En plus d’affecter la croissance, les stress hydriques affectent également l’angle des microfibrilles de la paroi cellulaire, qui détermine en grande partie la rigidité du bois. Nous mesurerons l’angle des microfibrilles à l’échelle d’un cerne annuel afin de comprendre les effets des changements climatiques sur cette propriété du bois. L’objectif principal du projet de recherche est de mesurer l’angle des microfibrilles à l’aide de la technologie de spectroscopie Raman et d’évaluer l’impact des sécheresses sur cet angle. La principale retombée du projet sera non seulement de nous permettre de mieux comprendre l’effet des changements climatiques sur cette propriété fondamentale du matériau, mais également d’identifier les conditions dans lesquelles les épinettes noires réagissent de manière plus favorable aux changements climatiques.
Roy Louis-Joseph
louis-joseph.roy.1@ulaval.ca
Direction : Maude Flamand-Hubert (Université Laval) et François Morin (codirection – CERFO)
Comprendre le « socioécosystème » de la forêt privé du Québec
La forêt privée du Québec représente 33% de la possibilité forestière du Québec. C’est un énorme potentiel ! Pourtant, celle-ci n’est pas utilisée à pleine capacité. Un grand défi se dresse alors, celui d’amener les propriétaires du territoire à aménager leurs forêts. Pour comprendre les leviers et les freins qui se présentent aux propriétaires, une étude des acteurs, des obstacles et de la vision forestière privée s’impose, en lien avec les possibilités qu’offre la ressource forestière. Cette arène sociale forestière peut être identifiée sous le terme de « socioécosystème ». Dans le cadre de ce projet, nous serons en mesure d’identifier les caractéristiques de ce « socioécosystème » à l’échelle d’études de cas régionalisées et de créer un outil pour mieux comprendre les dynamiques territoriales propres à la forêt privée.
Sabourin Jonathan
jonathan.sabourin.2@ulaval.ca
Direction : Evelyne Thiffault (Université Laval) et Yves Bergeron (codirection – UQAT)
Évaluation du boisement de friches agricoles comme pratique de lutte contre les changements climatiques
Boiser les terres agricoles abandonnées (friches) est une méthode autorisée par le Protocole de Kyoto pour créer des puits de CO2 et ainsi réduire la concentration de CO2 atmosphérique. Or, avant d’enclencher tout projet de boisement, il est essentiel d’évaluer si les plantations créées par le boisement procurent de réels bénéfices dans une perspective de lutte contre les changements climatiques, par rapport aux écosystèmes qu’elles remplacent ; cela inclut notamment les effets en termes de séquestration et de stockage du carbone atmosphérique dans la végétation et le sol, mais aussi de changement d’albédo de surface.
Ce projet vise à évaluer les effets du boisement de friches dans la région d’Abitibi-Ouest en comparant ces plantations avec des friches laissées à la succession naturelle. Le bilan climatique total des scénarios de boisement sur friche agricole par rapport aux écosystèmes issus de succession naturelle sera comptabilisé. Ce projet permettra d’évaluer dans quelle mesure le boisement de friches procure un bénéfice climatique qui est supérieur à celui d’un scénario de référence dans lequel les friches seraient simplement laissées à l’abandon.
Samper Hernandez Dario
dario.samper-hernandez.1@ulaval.ca
Direction : Pierre Blanchet (Université Laval)
Évaluation de deux systèmes d’enveloppe du bâtiment à l’échelle 1:1 pour les structures en ossature légère en bois
Saulnier Maxime
maxime.saulnier.1@ulaval.ca
Direction : Maude Flamand-Hubert (Université Laval) et David Rivest (codirection – ISFORT)
Intégrer les projets agroforestiers aux plans d’aménagement forestier: Contraintes et perspectives
Maxime est intrigué par ce qui lie les sociétés à l’arbre et à la forêt. Sa curiosité l’a mené à explorer l’aménagement des forêts en liens avec les enjeux alimentaires. En s’intéressant aux pratiques agroforestières des propriétaires de forêts privées, son projet permettra non seulement de les documenter, mais aussi de présenter des cas de référence ainsi que les archétypes de ce type de propriétaires forestiers.
Simon Flore
flore.simon.1@ulaval.ca
Direction : Alain Cloutier (Université Laval) et Franck Michaud (École Supérieure du Bois, France)
Développement de panneaux OSB plus résistants à la moisissure
En Amérique du Nord, les panneaux de lamelles orientées (OSB) sont essentiellement utilisés dans la construction et la rénovation résidentielle. Il s’agit de panneaux structuraux aux performances mécaniques élevées, mais sensibles à l’humidité et aux moisissures en l’absence d’un traitement approprié. La présence de moisissures engendre une baisse de la qualité esthétique du produit et entraine également des problèmes d’ordre sanitaires tels que des maladies respiratoires chez les occupants d’un bâtiment contaminé. Ces organismes pourraient également affaiblir la structure du matériau, réduire sa résistance mécanique et provoquer la déformation ou la rupture du panneau. La mise au point de panneaux plus résistants aux moisissures est un avantage pour l’industrie canadienne qui peut ainsi proposer des produits plus performants et plus durable et être plus compétitive sur le marché. Ce projet vise à évaluer et optimiser l’utilisation d’un ou plusieurs traitements fongicides et/ou hydrophobes capables d’augmenter la résistance aux moisissures et à l’humidité de l’OSB, tout en préservant les propriétés physiques et mécaniques d’origine du panneau. Le projet privilégiera l’utilisation de produits fongicides exempts de composés organiques volatils, de produits toxiques et de solvants, et qui permettront le recyclage des lamelles ou des panneaux traités à la fin de leur cycle de vie.
Sioud Salma
salma.sioud.1@ulaval.ca
Direction : Evelyne Thiffault (Université Laval) et Xavier Cavard (codirection – Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue)
Les impacts de la tordeuse des bourgeons de l’épinette sur la qualité des tiges et le cycle de vie des produits du bois
La forêt boréale joue un rôle économique et écologique majeur, dans le contexte environnemental actuel. En effet, la filière bois, par sa dynamique, se permet d’exploiter ses potentialités écologiques, afin de répondre aux questionnements actuels posés par le changement climatique. Cependant, les forêts se situent face à des enjeux variés, notamment les perturbations naturelles, qui influencent la résilience et l’évolution de ce capital naturel. Notre projet s’intéresse particulièrement à la tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE), un insecte défoliateur des forêts boréales, jouant un rôle crucial dans la dynamique des peuplements. L’objectif principal du projet est d’évaluer les impacts de la tordeuse des bourgeons de l’épinette sur la qualité des tiges et de quantifier ses répercussions sur le cycle de vie des produits du bois. De ce fait, l’étude des produits du bois aura pour objectif de déterminer l’impact de ces perturbations sur la transformation du bois. L’objectif ultime est de mieux comprendre comment l’épidémie de la TBE, responsable de la dégradation de la qualité de la tige, affecte le cycle de vie des produits du bois afin de mieux planifier les stratégies de gestion et d’aménagement.
Thibault Gabrielle
Direction : Alexis Achim (Université Laval)
Utilisation de la télédétection pour mieux identifier les accidents de régénération de la forêt après feu
Yargeau Marilou
marilou.yargeau.1@ulaval.ca
Direction : Evelyne Thiffault (Université Laval) et Miguel Montoro-Girona (codirection – Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue)
La coupe partielle en forêt boréale comme outil de maintien et de restauration des attributs de vieilles forêts
Au Québec, une portion de la forêt boréale de l’Est a un climat plus humide, rendant le retour de feu peu fréquent. Les peuplements y sont soumis à un régime de perturbations par trouées, ce qui crée des forêts inéquiennes à structure irrégulière. La majorité des récoltes qui y sont effectuées sont des coupes totales avec protection de la régénération et des sols. Cette sylviculture est mal adaptée au régime de perturbations naturelles et on y observe une raréfaction des vieilles forêts. L’objectif de l’étude est de déterminer si les coupes partielles avec des taux de récolte entre 25% et 40% sont les mieux adaptées pour permettre la restauration et le maintien de la structure et des attributs de composition des peuplements naturels. L’étude se déroule dans la Forêt Montmorency, représentative des sapinières à bouleaux blanc de la forêt boréale de l’Est. Avec cette approche, on espère modifier les pratiques d’aménagement afin de mieux représenter le régime de perturbations naturelles pour répondre aux critères d’aménagement écosystémique. On souhaite également contribuer à la lutte contre les changements climatiques en augmentant la résilience de nos forêts.
Abid Liza
liza.abid.1@ulaval.ca
Direction : Véronic Landry (Université Laval) et Tatjana Stevanovic (codirection – Université Laval)
Développement de revêtements intérieurs pour le bois lignine/acrylate/malonate
Le bois est connu pour son abondance, ses performances mécaniques et ses capacités d’isolation. De ce fait, pallier les limites du bois telles que son hygroscopicité, sa résistance aux dégradations chimiques, biologiques et mécaniques est devenu un défi. Plusieurs manières de protéger et d’améliorer la durabilité de ce matériau existent, notamment l’imprégnation chimique et l’application de revêtements à la surface du bois. En outre, la rareté de la matière première utilisée (fossile) pour la conception des revêtements existants a poussé les chercheurs à vouloir la remplacer par d’autres matières plus écologiques. Cette étude a pour but le développement d’un revêtement photo-polymérisable à base de lignine valorisée extraite d’écorces d’érable à sucre (Acer saccharum) et du chêne rouge (Quercus rubra) basé sur une réaction de chimie verte (addition de Michael) limitant l’émission des (COVs) et permettant une polymérisation en profondeur. Ce revêtement est destiné à la protection du bois d’intérieur principalement des agressions mécaniques qui réduisent ses performances et sa longévité. Ce projet constitue trois parties importantes, la première sera l’extraction de la lignine en utilisant le procédé Organosolv où le solvant sera éthanol-eau en présence d’un catalyseur (FeCl3). La deuxième partie portera sur la modification de la lignine extraite précédemment, en effectuant un greffage direct ou indirect (en présence d’époxy) avec l’acide acrylique ou chlorure d’acryloyle afin d’intégrer la lignine au revêtement. La troisième partie consiste à associer la lignine activée aux monomères malonates (diméthyle malonate disponible commercialement et un tétramalonate qui sera synthétisé) pour la préparation des systèmes polymères hautement réticulés par addition de Michael.
Abou-Haidar Sandra
sandra.abou-haidar.1@ulaval.ca
Direction : Charafeddine Jama (Centrale Lille Institut) et Véronic Landry (codirection – Université Laval)
Synthèse de revêtements ignifuges sur bois par plasma froid à pression atmosphérique
Akbari Vahideh
vahideh.akbari.1@ulaval.ca
Direction : Véronic Landry (Université Laval)
Développement de solutions de durcissement du bois innovatrices
L’objectif de la densification chimique du bois est d’améliorer les propriétés mécanique (dureté, stabilité dimensionnelle, durée de vie, etc.) des produits bois d’intérieur afin d’augmenter leur utilisation. Les formulations de densification actuellement disponibles sur le marché sont basées sur des produits chimiques à polymérisation lente et certains de ces réactifs sont problématiques en termes de toxicité. Par conséquent, leur utilisation est limitée ou nécessite un équipement particulier. À cet égard, ce projet vise à développer un nouveau système de densification d’essences de bois nord-américaines par imprégnation chimique. La formulation développée doit permettre d’imprégner facilement le bois avant de polymériser in situ et d’améliorer les propriétés mécaniques du bois. Une perspective de développement durable sera également intégrée à ce projet, afin d’assurer le développement de produits à faible impact environnemental, la réaction d’addition de Michael sera utilisée et des composés biosourcés et/ou ayant de très faibles émissions de composés organiques volatils seront sélectionnées.
Averu Alima Carlors
alima-carlos.averu.1@ulaval.ca
Direction : Pierre Blanchet (Université Laval)
Caractérisation et modélisation d’une maison préfabriquée simple en sandwich iPanels dans les climats du Mozambique
La maison préfabriquée est une sorte de maison écologique et économique avec des iPanels de type sandwich comme squelette et enceinte. Ce type de maison mobile est composé de panneaux formés à deux couches et d’un noyau interne d’isolation thermique directement moussé et durci au milieu des panneaux. À l’heure actuelle, les maisons préfabriquées sont principalement utilisées dans les dortoirs de chantier, les toilettes publiques et les boîtes de douane dans certains pays. Alors qu’au Mozambique, cela pourrait aider à résoudre le problème du logement dans les zones surpeuplées de la capitale ou dans d’autres zones rurales pauvres. Ce type de maison peut être assemblé et démonté facilement et rapidement, réalisant la normalisation générale des bâtiments temporaires, établissant le concept de protection de l’environnement, d’économie d’énergie, de construction rapide et efficace et faisant entrer les maisons temporaires sur le marché.
Le projet vise à considérer une nouvelle conception conceptuelle et l’intégration du système matériau-enveloppe PCM à la maison simple préfabriquée, afin d’aider et d’améliorer la qualité de vie des Mozambicains.
Beaufils-Marquet Manon
manon.beaufils-marquet.1@ulaval.ca
Direction : Véronic Landry (Université Laval) et Pierre Blanchet (codirection – Université Laval)
Élaboration d’alternatives aux isolants giclés en construction en bois
Le secteur du bâtiment et de la construction représente 12% des émissions des gaz à effet de serre au Canada (Senate of Canada, 2018) et 30 à 40 % de la consommation énergétique mondiale majoritairement d’origine fossile (IEA, 2020; Lopez Hurtado et al., 2016b). La recherche de solutions pour lutter contre le changement climatique a ainsi conduit le gouvernement québécois à faire évoluer le Code de construction datant de 1983 relatif à la consommation énergétique des grands bâtiments. La nouvelle réglementation vise à améliorer d’environ 27,9 %, la performance énergétique globale des bâtiments ciblés (Régie du Bâtiment du Québec, 2020). Au-delà de l’énergie consommée, l’isolation traditionnelle telle que celle basée sur le polystyrène ou le polyuréthane nécessite elle aussi l’utilisation de ressources fossiles non-renouvelables. Un intérêt croissant est donc porté aux matières biosourcées (Cetiner and Shea, 2018; Lopez Hurtado et al., 2016b). C’est le cas par exemple de la cellulose, le biopolymère le plus répandu dans le monde (Leng et al., 2017). Il s’avère avantageux par ses propriétés chimiques, mécaniques et thermiques pour une utilisation dans la fabrication d’isolants durables. Dans le cadre de ce projet, l’objectif principal sera de développer un isolant giclé biosourcé. Certaines exigences en termes de performances résistance thermiques, résistance à la compression, résistance à l’humidité par exemple, devront être pris en compte tout au long du projet. Les procédés de fabrication pourront aussi être explorés afin d’assurer la faisabilité industrielle des isolants.
Beaulne Joannie
joannie.beaulne-raymond.1@ulaval.ca
Direction : Evelyne Thiffault (Université Laval) et Michelle Garneau (codirection – Université du Québec à Montréal)
Dynamique de séquestration du carbone dans les milieux humides boisés du sud du Québec
Les milieux humides, et plus particulièrement les tourbières, constituent des réservoirs de carbone importants et jouent un rôle clé dans l’atténuation des changements climatiques. Bien qu’ils occupent une superficie importante au Québec, les milieux humides boisés, c’est-à-dire les tourbières forestières et les marécages arborescents, demeurent très peu documentés. L’objectif du projet est d’évaluer la dynamique de séquestration du carbone dans les milieux humides boisés du sud du Québec et de déterminer l’impact potentiel de l’aménagement forestier et autres perturbations anthropiques ainsi que des changements climatiques sur celle-ci. Il s’agira notamment de quantifier les masses et les taux d’accumulation de carbone dans le sol et la végétation de milieux « naturels », aménagés pour la foresterie et perturbés, ainsi que de mesurer la croissance des arbres et leur sensibilité aux variations des conditions climatiques et environnementales. À titre comparatif, les forêts sur sols non hydromorphes seront également étudiées dans le cadre de ce projet. Une meilleure compréhension de la fonction de séquestration du carbone des milieux humides boisés permettra un meilleur aménagement du territoire et favorisera la conservation de ces milieux, laquelle représente une solution fondée sur la nature pour limiter les changements climatiques.
Bermudez Escovar Julio
julio.bernudez-escovar.1@ulaval.ca
Direction : Roger Hernández (Université Laval) et Alexis Achim (codirection – Université Laval)
Évaluation non-destructive du bois des arbres de Calophyllum brasiliense cambess provenant de la région de Bajo Calima, Buenaventura, Colombie
Ce projet de recherche compare la qualité du bois des arbres de Calophyllum brasiliense Cambess (aceite maría), issus de plantations et des habitats naturels de la région de Bajo Calima, en Colombie, en utilisant des méthodes non destructives. Les résultats obtenus serviront à comparer la qualité du bois au sein des arbres croissant dans les milieux naturels avec celle des arbres de plantation. Ces résultats aideront également à sélectionner les applications les plus appropriées pour augmenter la valeur ajoutée des arbres jeunes et adultes de l’espèce. Cela améliorera l’utilisation rationnelle du bois et contribuera à prévenir l’épuisement des forêts tropicales colombiennes dans le cadre de la mise en œuvre du plan national de développement forestier.
Boivin Gabrielle
gabrielle.boivin.2@ulaval.ca
Direction : Anna Marie Ritcey (Université Laval) et Véronic Landry (codirection)
Préparation de revêtements fonctionnels pour le bois par incorporation de nanoparticules lors de la polymérisation en mini-émulsion
Conserver l’apparence naturelle du bois à l’extérieur a toujours été un problème et malgré toutes les avancées dans le domaine, le demeure encore aujourd’hui. L’ajout d’additifs tels que des absorbeurs d’UV, des stabilisateurs de lumière (HALS) et des biocides dans les produits de finition peut considérablement ralentir le processus de dégradation et maintenir la couleur du bois naturel pendant une certaine période de temps. Cependant, la majorité des additifs utilisés dans les revêtements translucides sont organiques et de ce fait vulnérables à la photodégradation, ce qui réduit leur efficacité à long terme. Présentement, le bois fini avec un revêtement translucide, pour un usage extérieur, nécessite un entretien fréquent. Ceci limite la compétitivité du bois face à des matériaux alternatifs. De plus, les propriétés des revêtements sont grandement influencées par la dispersion des additifs ajoutés. Il est supposé que la polymérisation en mini-émulsion améliore la dispersion et de la stabilisation par une incorporation homogène des nanoparticules dans les particules de polymère. Ce projet vise le développement de systèmes de finition novateurs pour les produits du bois en utilisant la polymérisation en mini-émulsion pour l’incorporation homogène de nanoparticules inorganiques, dans le but d’obtenir des revêtements translucides résistants aux rayons UV et aux propriétés antifongiques.
Bouchard David
david.bouchard.17@ulaval.ca
Direction : Luca Sorelli (Université Laval) et David Conciatori (codirection – Université Laval)
Revalorisation des résidus industriels issus de l’industrie de la pierre naturelle pour la production de bétons écologique à haute ou ultra-haute performance
L’exploitation et la transformation de la pierre dimensionnelle (granite, calcaire, marbre) génère un volume de résidus important, difficile à gérer pour les compagnies et engendrant des coûts autant à court qu’à long terme. Ces résidus se retrouvent sous deux formes principales, soit des retailles grossières ou de la boue de sciage. L’objectif de ce projet de recherche est de revaloriser ces résidus (principalement la boue) dans des applications à haute valeur ajoutée, notamment dans divers types de bétons. Les bétons produits dans le cadre de ce projet sont catégorisés comme étant de haute ou d’ultra-haute performance. L’optimisation de ces différents bétons s’est faite à l’aide de modèles numériques de pointe permettant de maximiser la compacité des composants à l’intérieur des mélanges. Les impacts environnementaux et économiques ont également été pris en compte dans la formulation des bétons. Différents mélanges de béton à très faible impact environnemental ont été développés dans le cadre de ce projet.
Boudreault Laurence
laurence.boudreault.3@ulaval.ca
Direction : Alexis Achim (Université Laval) et Maude Flamand-Hubert (codirection – Université Laval)
Sélection et caractérisation du frêne noir utilisé pour la vannerie traditionnelle W8banaki
Le frêne noir, une espèce essentielle pour la pratique de la vannerie traditionnelle W8banaki, est présentement menacé par la propagation de l’agrile du frêne. Le bois de cette espèce possède une grande flexibilité et une grande résistance mécanique, ce qui en fait le matériau idéal pour la pratique de cette activité fortement liée à l’identité W8banaki. Ce projet collaboratif adopte une méthodologie mixte mobilisant à la fois une approche anthropologique et les sciences du bois. Nous supposons qu’en ayant une meilleure compréhension des propriétés physico-mécaniques du bois de frêne noir, il sera possible de mettre en place des outils pour faciliter l’adaptation des pratiques sociales et culturelles associées à la pratique de la vannerie, dans le contexte de la propagation de l’agrile du frêne. Le projet s’inscrit ainsi dans une démarche proactive qui vise à s’adapter aux changements globaux plutôt que de subir leurs conséquences.
Breton Charles
charles.breton.2@ulaval.ca
Direction : Pierre Blanchet (Université Laval), Ben Amor (codirection – Université de Sherbrooke) et Francesco Pomponi (codirection – Edinburgh Napier University)
Caractérisation de solutions constructives durables à l’échelle du parc immobilier
Le Québec et le Canada pourraient tirer profit des secteurs du bâtiment, de la forêt et des produits du bois afin de diminuer simultanément leurs émissions de GES. Favoriser les matériaux biosourcés, renouvelables et à faible empreinte carbone comme le bois pourrait réduire les impacts environnementaux des bâtiments, et créer des bénéfices indirects dans d’autres secteurs. Pourtant, peu de politiques considèrent ces aspects, et peu d’outils permettent d’informer les décideurs sur les impacts prévisibles de telles mesures. L’objectif de ce projet est donc d’identifier et de caractériser des solutions constructives durables à l’échelle du parc immobilier, dans le but d’informer des stratégies ou politiques nationales. Ce projet produira un modèle des bâtiments du Québec, des matériaux qu’ils contiennent, et de leurs impacts environnementaux. Son analyse permettra de mieux comprendre l’état actuel du parc immobilier québécois et d’établir la pertinence, la faisabilité et les impacts potentiels de solutions constructives durables dans le secteur du bâtiment.
Canuel Claudie-Maude
claudie-maude.canuel.1@ulaval.ca
Direction : Evelyne Thiffault (Université Laval) et Nelson Thiffault (codirection – RNCan)
La récupération de la biomasse forestière pour la bioénergie comme traitement sylvicole dans les forêts du Québec
L’objectif principal est d’identifier les conditions forestières et les sources de biomasse faisant partie des bois sans preneur (sans possibilité de transformation) qui représentent un optimum pour l’harmonisation de la récolte de biomasse forestière pour la bioénergie en complémentarité aux industries conventionnelles (sciage, pâte). Pour ce faire, notre projet évalue l’efficacité de l’intégration de la récolte de biomasse forestière comme un traitement sylvicole visant à la fois l’approvisionnement en fibre et la remise en production des sites dans des conditions variées de la forêt tempérée et boréale. Un bénéfice important pour le Québec est de tirer davantage de valeur des forêts dégradées par le développement de filières vertes et concurrentielles s’harmonisant avec les produits conventionnels du bois et un aménagement forestier durable.
Cardona Lady
lady.cardona.1@ulaval.ca
Direction : Alexis Achim (Université Laval)
Variations géographiques des caractéristiques du bois de l’épinette noire dans la forêt boréale de l’est du Canada
Étant donné l’importance écologique et socioéconomique de l’épinette noire, ainsi que des variations des propriétés du bois à différentes échelles (de l’arbre, locale et du paysage) et les interactions possibles avec les traitements sylvicoles, il est important d’utiliser une base écologique pour mieux comprendre les corrélations existantes entre le climat, perturbations naturelles et propriétés du bois. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de départager les effets de multiples sources de variation potentielles. Dans ce projet nous allons donc utiliser un gradient latitudinal, deux extrêmes est-ouest dans un gradient longitudinal et une chronoséquence après feu et après coupe. Cette approche nous permettra d’isoler les effets potentiels du climat et des perturbations du couvert forestier sur les variations géographiques des caractéristiques du bois de l’épinette noire dans la forêt boréale de l’est du Canada.
Carrère Maylis
maylis.carrere.1@ulaval.ca
Direction : Véronic Landry (Université Laval)
Revêtements pour le bois en extérieur à partir de matériaux biosourcés
Le bois est un matériau naturel qui possède de nombreuses propriétés physiques et mécaniques, permettant notamment son utilisation comme matériau de construction. Pour conserver ses propriétés et son esthétisme, il est possible d’appliquer un revêtement. Les finitions à base d’eau sont utilisées pour des applications extérieures. Généralement, elles sont préparées sous forme de latex via polymérisation en émulsion. Cependant, le contenu de ces produits est en majorité issu de la pétrochimie. L’objectif de ce projet est de préparer une finition à base d’eau avec un contenu biosourcée. Pour ce faire, des extractibles du bois seront transformés pour devenir des monomères biosourcés. Ensuite, des latex seront préparés et caractérisés. Pour finir, une fois la finition appliquée sur du lambris, des tests de vieillissement accéléré et en milieu naturel seront réalisés pour évaluer et comparer la performance de ce revêtement doublement « vert » par rapport à ceux déjà présent sur le marché.
Carrier Alexandre
alexandre.carrier.8@ulaval.ca
Direction : André Potvin (Université Laval) et Pierre Blanchet (codirection – Université Laval)
Crise du logement et défis climatiques : un outil intégré pour réduire l’empreinte carbone dans les phases initiales de la conception architecturale
La crise du logement au Québec et au Canada nécessite la construction de millions de nouveaux logements d’ici 2030, mais les techniques actuelles risquent d’accroître considérablement les émissions de gaz à effet de serre (GES). Le secteur du bâtiment est responsable de près de 30 % des émissions canadiennes, incluant la production de matériaux et l’exploitation des bâtiments. Pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050, les architectes doivent minimiser l’empreinte carbone des bâtiments dès les premières étapes de conception. Les outils d’analyse du cycle de vie (ACV) existants sont souvent trop complexes, requièrent des données indisponibles en début de projet ou sont conçus pour des experts, ce qui freine leur utilisation. Cette recherche vise donc à concevoir un outil intégré aux phases initiales de conception permettant aux professionnels du bâtiment d’évaluer rapidement l’empreinte carbone de leurs projets. Cet outil fournira des données probantes pour prendre des décisions éclairées, transformant ainsi les pratiques de conception afin de créer des logements respectueux des cibles environnementales. Les résultats auront un impact concret sur la manière dont les logements sont conçus et soutiendront les efforts mondiaux de réduction des émissions de GES.
Chamdjou Tchamdjou Junie Brodel
junie-brodel.chamdjou-tchamdjou.1@ulaval.ca
Direction : Jean-François Bissonnette (Université Laval) et Nancy Gélinas (codirection – Université Laval)
Contribution de l’agroforesterie à la réduction de la vulnérabilité aux changements climatiques des populations de la région des hautes terres camerounaises
L’agroforesterie est documentée dans les recherches et les programmes comme une approche pouvant contribuer à l’adaptation et l’atténuation des agriculteurs face aux changements climatiques. Toutefois, leur résilience semble de moins en moins efficace aux vues des contraintes socioéconomiques, alimentaires et environnementales auxquels ils font face. Cela étant, les systèmes agroforestiers peuvent-ils la vulnérabilité des agriculteurs aux changements climatiques? L’objectif de cette thèse est d’évaluer la contribution des systèmes agroforestiers sur la réduction de la vulnérabilité des populations de l’Ouest Cameroun. Les stratégies définies par le secrétariat techniques du programme REDD+ peuvent promouvoir les pratiques agroforestières, aussi, les facteurs d’adoption identifiées tels que la diversification du revenu, la fertilisation du sol, la création d’un microclimat encouragent les agriculteurs à pratiquer les techniques agroforestières. Les pratiques agroforestières seraient un tremplin permettant aux agriculteurs d’être résilience aux changements climatiques.
Chen Yuchen
yuchen.chen.1@ulaval.ca
Direction : Pierre Blanchet (Université Laval)
Characterization and modeling of building envelope performance: Relationship between location in building and insulation type
We try to study the various hygrothermal exchanges occurring inside a wooden building envelope with bio-based insulation materials in the Quebec context, including numerical modelling and experimental for the thermal and hygroscopic properties of the full-scale building envelope.
Cordier Sylvain
Sylvain.Cordier@USherbrooke.ca
Direction : Ben Amor (Université de Sherbrooke), Pierre Blanchet (codirection – Université Laval) et François Robichaud (codirection – Getfea)
ACV Conséquentielle (ACV-C) de l’augmentation de la pénétration du bois dans le secteur de la construction
L’objectif principal de la recherche vise à développer une analyse du cycle de vie conséquentielle. Celle-ci consiste à évaluer les conséquences environnementales des changements occasionnés par une augmentation de l’application du bois dans le secteur de la construction (augmentation due par exemple à un support gouvernemental). Il est question de développer un modèle combinant les méthodes existantes d’analyse des flux de matière (AFM) et d’identification des changements. Le projet permettra d’améliorer l’évaluation des impacts environnementaux de politiques publiques ou de projets gouvernementaux (e.g. une grande adoption de la charte du bois) grâce au développement de l’analyse du cycle de vie axée sur les conséquences. Ce projet de recherche permettra également de mieux comprendre de futurs enjeux environnementaux du secteur de la construction à l’échelle du marché ainsi que les avantages et inconvénients de l’utilisation croissante du bois.
Czarnecki de Liz João Paulo
joao-paulo.czarnecki-de-liz.1@ulaval.ca
Direction : Alexis Achim (Université Laval)
Targeted assisted migration
Dargahi Mahdiar
mahdiar.dargahi.1@ulaval.ca
Direction : Luca Sorelli (Université Laval) et Mohammed Alnaggar (codirection – Renseelaer Polytechnic Institute)
Towards a multi-scale chemo-mechanical approach for the design of eco-compatible alternative cementitious systems
Alternative Cementitious Materials (ACM) have been developed as an alternative for clinker calcination issue by replacing cement to reduce CO2 emissions while improving the durability properties of concrete. Developing a multi-scale multi-physics model for novel ACM-based systems from microstructure phases, through the cement scale, finally to concrete scale is the primary objective of this research. Such an approach comprises three models at different length scales; μic as a microstructure model for the evolution of cement hydration, recently established μ-LDPM at the cement scale, and the mechanical LDPM (Lattice Discrete Particle Model) at the concrete scale. These models are naturally compatible due to their discrete nature. Based on the cement microstructure obtained by μic calibrated and validated by nanoindentation coupled with WDS, it is feasible to utilize μ-LDPM. The output will be validated by actual micro-scale results. Following that, the meso-scale LDPM can be used by linking to μ-LDPM. Ultimately, the multi-scale approach will be able to statistically represent material heterogeneity and take into account mechanical properties such as elasticity, strength, and creep of ACM-based systems.
De Serres Lafontaine Célestin
celestin.de-serres-lafontaine.1@ulaval.ca
Direction : Pierre Blanchet (Université Laval)
Matériaux biosourcés et de construction à faible empreinte carbone : quantification de l’effet tampon et impact sur la réduction des émissions de GES et des coûts énergétiques des bâtiments
L’un des secteurs clés pour réduire les émissions de GES est celui de la construction, qui représente environ 40% de la consommation d’énergie finale et 30% des émissions de GES au Canada. L’utilisation de matériaux biosourcés et de matériaux de construction à faible empreinte carbone, tels que le bois, le chanvre ou la paille, pourrait contribuer à atténuer ces impacts, en plus de présenter des avantages thermiques, hygrométriques et acoustiques. L’objectif de ce projet est de quantifier l’effet tampon de ces matériaux dans le contexte de l’enveloppe du bâtiment. Ce projet évaluera les méthodes existantes pour la quantification de l’effet tampon et développera un modèle numérique et expérimental des performances hygrothermiques de ces matériaux. À terme, les résultats de ce projet permettront de fournir des recommandations techniques et stratégiques pour favoriser l’adoption de ces matériaux dans le secteur de la construction au Québec et au Canada.
Delgadillo Buenrostro Leonardo
leonardo.delgadillo-buenrostro.1@ulaval.ca
Direction : Louis Gosselin (Université Laval) et Pierre Blanchet (codirection – Université Laval)
Systèmes d’enveloppe de bâtiment innovants : Une étude numérique et expérimentale de la performance hygrothermique des jonctions de murs préfabriqués et des enveloppes perspirantes
Ce projet de doctorat examine le comportement hygrothermique des enveloppes de bâtiment innovantes, notamment les enveloppes préfabriquées et perspirantes. L’étude se divise en deux volets : numérique et expérimental. Les modèles numériques sont développés pour simuler la réponse hygrothermique des murs préfabriqués sous l’effet des mouvements d’air et pour estimer les propriétés hygrothermiques des matériaux de construction. Les simulations sont validées par des mesures en laboratoire et in situ. Le projet se concentre aussi sur les enveloppes perspirantes dans un climat froid. Bien qu’écoresponsables, les enveloppes perspirantes soulèvent des préoccupations quant au risque de condensation et de moisissures, car elles manquent de pare vapeur ou utilisent un matériau plus perméable à la vapeur d’eau. Cependant, cette technologie pourrait aider à améliorer la capacité de séchage des murs. Des tests en laboratoire et des simulations chercheront à déterminer les conditions nécessaires pour l’utilisation optimale de ces enveloppes dans des régions froides.
Drissen-Robert Renaud
renaud.drissen-robert.1@ulaval.ca
Direction : Pierre Blanchet (Université Laval)
Développement d’une membrane pare-intempérie à fort contenu biosourcé
L’efficacité énergétique et l’empreinte environnementale d’un bâtiment sont des critères très important pour le choix d’un acheteur. Il est possible d’améliorer l’efficacité énergétique d’un bâtiment avec la compréhension des phénomènes associés à la physique du bâtiment et en choisissant les solutions adaptées au territoire et à ses caractéristiques. Maximiser la proportion de matériaux provenant de ressources renouvelables et d’industries québécoises est une bonne pratique afin de réduire l’empreinte environnementale d’un bâtiment en réduisant l’énergie intrinsèque due aux matériaux. Ces stratégies permettent ainsi de diminuer la consommation d’énergies et de ressources fossiles, d’éviter les pertes d’énergie, de réduire le volume de déchet non biodégradable et de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Ce projet s’inscrit dans cette problématique. Il a pour objectif principal la conception d’une membrane pare-intempérie à fort contenu biosourcé rivalisant en performance avec les produits fabriqués à partir de matériaux pétrochimiques se retrouvant sur le marché. Au cours de ce projet de recherche, différents concepts de membrane seront proposés et évalués selon des critères bien précis afin de développer une recette, un procédé de fabrication et un produit final adapté aux besoins de l’industrie. Aussi, ce projet permettra d’identifier les possibilités, les avantages et les limites d’un matériau comme la microfibre de cellulose dans le domaine de la construction.
Dura Helin-Subhi
helin-subhi.dura.1@ulaval.ca
Direction : Alexis Achim (Université Laval) et Mathieu Fortin (codirection – Service Canadien des forêts)
Évaluation de la résilience économique de la foresterie québécoise, dans un contexte de changement d’affectation du territoire
La forêt québécoise représente un actif économique significatif. Au cours des prochaines années, cet actif sera soumis aux déterminants des marchés, aux aléas climatiques et aux choix sociétaux d’aménagement. Dans un premier temps, ma thèse vise à identifier les variables qui influencent les prix des produits du bois, sous la forme de modèles économiques. Ensuite, ces modèles économiques serviront à évaluer la valeur de la forêt sur pied. Enfin, la valeur de l’actif forestier sera soumise à des changements liés aux prises de décisions, mais aussi à l’imprévisibilité du climat et des marchés. Des mesures d’atténuation du risque seront aussi mise en place afin d’examiner diverses approches d’aménagement forestier. Cette thèse nécessite une compréhension des mathématiques statistiques, de l’économie forestière, ainsi que des connaissances en sylviculture et en aménagement forestier.
Durand Kalvin
kalvin.durand.1@ulaval.ca
Direction : Tatjana Stevanovic (Université Laval) et Denis Rodrigue (codirection – Université Laval)
Développement et mise à l’échelle de technologie microbienne d’extraction du xylose issue de déchet agricole et de sa conversion en xylitol
Dans le cadre de ce projet le procédé de mise en pate organosolv sera appliqué sur le résidu lignocellulosique provenant de la pré-hydrolyse des balles de riz et de la paille de blé pour produire du xylose pour la conversion microbienne en xylitol. Lors de ce dernier, la délignification de matériaux lignocellulosiques est précédé d’une pré-extraction avec le mélange éthanol/eau utilisé pour l’extraction des extractibles. Par la suite, la mise en pâte assistée par organosolv et catalysée par FeCl3, est utilisée sur les résidus lignocellulosiques pré- extraits, avec le même mélange de solvant. Après séparation des fibres de cellulose par filtration, une lignine hautement pure est obtenue par précipitation de la liqueur résiduelle. (G. Koumba-Yoya & T. Stevanovic, 2016). La lignine et la cellulose ainsi obtenues sont caractérisées par des méthodes physico-chimiques pour déterminer leur propriété structurale et polymères. Suivant les résultats de ces déterminations, ces biopolymères sont ensuite explorées en tant que biopolymères pour des applications multiples, parmi lesquelles se trouvent des applications dans des matériaux composites et dans la chimie fine via la conversion biotechnologique des lignines issues du procédé organosolv en polyphénols variés.
Ekila Roland Jacks
roland-jacks.ekila.1@ulaval.ca
Direction : Tatjana Stevanovic (Université Laval) et Denis Rodrigue (codirection – Université Laval)
Développement d’une fibre de carbone à partir des lignines issues de Miscanthus
Les produits biosourcés issus de la biomasse lignocellulosique représentent une valeur ajoutée pour le bois et pour de nombreuses plantes industrielles. Issus des sous-produits de leur transformation, la lignine, deuxième composant du bois, fut longtemps pour l’industrie papetière un déchet. Mais par son caractère aromatique, la lignine constitue un biopolymère très prisé. Dans ce travail nous recherchons à produire une fibre de carbone à base de lignine organosolv issue du Miscanthus. Les lignines isolées de Miscanthus seront analysées par différentes méthodes spectroscopiques et chromatographiques.
L’objectif ultime de ce travail est de développer une fibre de carbone biosourcée. Ceci se fera en améliorant d’abord l’électrofilage de la lignine, pour passer à sa stabilisation dans les conditions oxydatives en terminant par une carbonisation sous azote.
El Ouahabi Ilias
ilias.elouahabi.1@ulaval.ca
Direction : Véronic Landry (Université Laval)
Development of bio-based adhesives from saccharides without formaldehyde emissions
L’industrie des panneaux composites à base de bois évolue constamment pour répondre aux exigences des consommateurs axées sur la durabilité et aux réglementations en matière d’émissions de composés organiques volatils (COV). Les consommateurs sont de plus en plus soucieux de l’impact environnemental et de la sécurité sanitaire des produits qu’ils consomment. Les adhésifs utilisés dans la fabrication de ces panneaux contiennent des résines synthétiques dérivées de sources fossiles, dont certaines, telles que le formaldéhyde, sont classées comme cancérigènes par l’Organisation mondiale de la santé. Les résines à base de saccharides représentent des alternatives renouvelables prometteuses, bien que leur utilisation soit limitée en raison de leur faible adhérence et de leur résistance à l’eau. L’estérification des groupes hydroxyles des saccharides se présente comme une solution efficace pour renforcer ces propriétés. Ainsi, le projet se concentrera sur l’estérification des saccharides provenant de diverses sources avec des acides carboxyliques pour optimiser les adhésifs des panneaux composites en bois, en évaluant leurs performances mécaniques et leur résistance à l’eau. D’autres réactions, visant notamment à accroître la résistance à l’eau des résines préparées, pourront également être étudiées.
Emami Hossein
hossein.emami.1@ulaval.ca
Direction : Luca Sorelli (Université Laval), John Orr (codirection – University of Cambridge) et Pierre Blanchet (codirection – Université Laval)
Topological optimization of ecological and lightweight composite floors made by wood, UHPC and polymeric fibers
Most timber structures are over-designed due to the use of old-fashioned prismatic shape cross-sections and not benefiting from composite materials. This project has focused on topological shape optimization of timber elements to reach a more efficient and strengther alternative with the optimal material use, considering the optimization of timber floors by utilizing lightweight composite materials like ultra-high-performance concrete (Eco-UHPC) which is efficient in compression, bio-sourced Fiber Reinforced Polymers (FRP) that works well in tension and wooden elements (CLT/Glulam for shear). The expected impact of this research would be revolutionary in the timber industry which leads to a reduction in resource use and waste of embedded materials in the construction sector that results in less timber consumption, cost, environmental impact, and waste produced. This project requires a multidisciplinary and challenging approach considering the structural, environmental, and economical aspects which have been proposed by R4 approach: 1- Reduce resource use 2- Reduce waste, 3- Reduce cost, 4- Reduce environmental impact.
Gaudelas Adrien
adrien.gaudelas.1@ulaval.ca
Direction : Pierre Blanchet (Université Laval) et Louis Gosselin (codirection – Université Laval)
Solutions d’enveloppes du bâtiment basées sur les panneaux corrugués
Dans un contexte de réduction de l’impact environnemental des matériaux de la construction, l’objectif de ce projet est de concevoir une solution d’enveloppe du bâtiment biosourcée à partir de panneaux corrugués à base de bois. Ces panneaux corrugués sont légers, possèdent une esthétique originale et offrent de l’espace dans la paroi. De plus, ils pourraient aussi posséder une fonction pare-air, pare-vapeur, isolante, d’inertie thermique, etc. Enfin, ce type de panneau permet beaucoup de configurations et d’associations potentielles avec d’autres matériaux. D’après une méthode de conception déterminée, ce projet se déroulera suivant plusieurs phases d’expérimentations et de modélisations afin de tester un large panel de solutions.
Gholami Fatemeh
fatemeh.gholami.1@ulaval.ca
Direction : Alexandre Morin-Bernard (Université Laval), Alexis Achim (codirection – Université Laval)
Caractérisation des échecs de régénération dans la forêt boréale canadienne à l’aide de l’imagerie satellitaire et du Lidar
Les forêts boréales, constituent le plus grand réservoir de carbone à l’échelle mondiale et fournissent d’importants services écosystémiques. Toutefois, les perturbations naturelles et anthropiques peuvent altérer profondément la structure et la composition de ces écosystèmes. Les interactions complexes entre ces perturbations et le changement climatique influencent les trajectoires de régénération forestière, mais leurs conséquences exactes demeurent méconnues. Mon étude vise ainsi à examiner les causes des échecs de régénération à la suite de coupes totales et des incendies de forêt sur différents sites de la forêt boréale. En combinant des images satellites de diverses origines avec des données de balayage laser aéroporté (Lidar), nous aspirons à fournir des analyses précises de la dynamique de régénération post perturbation et à identifier les facteurs sous-jacents. En évaluant l’impact de ces échecs de régénération sur le rendement prévu et les possibilités forestières, nos résultats permettront de définir des stratégies d’aménagement ciblées, assurant une gestion durable des forêts dans un contexte de défis environnementaux grandissants.
Gholamizoj Kiavash
kiavash.gholamizoj.1@ulaval.ca
Direction : Alexander Salenikovich (Université Laval), Ying Hei Chui (codirection – Univeristy of Alberta) et Peyman Homami (codirection – Kharazmi University, Téhéran)
Comportement parasismique des structures à ossature bois contreventées à plusieurs étages
En raison des avantages structurels et environnementaux des structures en bois, il existe une demande croissante de bâtiments en bois à plusieurs étages partout au monde. La philosophie de conception actuelle vise à préserver la vie humaine lors de tremblements de terre majeurs. Selon ce concept, la plupart des structures peuvent souffrir des dommages irrécupérables lors de tremblements de terre majeurs et ainsi d’énormes pertes économiques. En revanche, les bâtiments peuvent être conçus selon une philosophie de conception à faibles dommages pour résister aux tremblements de terre et rester fonctionnels par la suite avec des réparations mineures. Compte tenu de l’approche de conception à faibles dommages, dans le cadre de ce projet, un système dissipatif innovant, appelé contreventement en chevron avec amortisseurs élastomère (CCAE), a été proposé et appliqué aux structures à ossature bois. Pour valider le concept proposé, une étude expérimentale du comportement sismique d’une structure en bois de 3 étages à l’échelle ½ avec contreventement en chevron avec et sans amortisseur en élastomère a été entreprise. Les objectifs supplémentaires sont de développer des facteurs de modification de réponse (R) pour les systèmes à cadre contreventés à plusieurs étages et d’évaluer l’efficacité du CCAE dans les structures en bois.
Gillela Swetha
swetha.gillela.1@ulaval.ca
Direction: Alain Cloutier (Université Laval), Ahmed Koubaa (codirection – UQAT) et Martin-Claude Yemele (codirection – RNCan)
Développement d’un procédé de recyclage des résidus de panneaux à base de bois
La gestion, l’élimination et la décontamination des résidus de panneaux de particules et de MDF issus de la seconde transformation ou de la postconsommation posent des enjeux environnementaux et économiques importants pour l’industrie de panneaux composites à base de bois. Ces résidus contiennent des contaminants mécaniques (métaux) et chimiques tels que des résines à base de formaldéhyde et des additifs qui les rendent difficilement récupérables. C’est pourquoi ils sont souvent éliminés par incinération ou enfouissement. La récupération et l’utilisation de ces résidus dans la fabrication des nouveaux panneaux peuvent constituer une voie de valorisation prometteuse et plus respectueuse de l’environnement, permettant aux fabricants de panneaux de réduire la consommation de matière première vierge, de prolonger la période de séquestration du carbone dans les produits de bois et de s’insérer dans un modèle de circularité. Ce projet vise à développer un procédé de recyclage des résidus de panneaux de particules et de MDF en nouveaux panneaux afin d’offrir aux entreprises du secteur un meilleur débouché que l’incinération ou l’enfouissement.
Giorgio Baptiste
baptiste.giorgio.1@ulaval.ca
Direction : Pierre Blanchet (Université Laval) et Aline Barlet (codirection – École nationale supérieure d’architecture et de paysage de Bordeaux)
Perceptions des constructions industrialisées en bois
Le projet consiste à analyser le marché de la construction multiétagée en bois du point de vue des perceptions des parties prenantes, car les perceptions associées au matériau bois sont un frein majeur à une plus grande adoption de la construction bois en Amérique du Nord. Les perceptions peuvent créer un décalage avec la réalité technique de ces modes constructifs, limitant les retombées positives potentielles d’un changement de pratiques. L’objectif est de comprendre comment favoriser l’adoption du bois et de la préfabrication dans la construction au Québec en caractérisant les perceptions des usagers et des professionnels. Cette recherche contribuera à la promotion et à l’adoption de pratiques constructives durables en bois dans le contexte québécois en proposant des solutions concrètes pour surmonter les obstacles perçus par les parties prenantes, tout en fournissant des outils de communication adaptés aux besoins de l’industrie de la construction en bois.
Girompaire Luc
luc.girompaire.1@ulaval.ca
Direction : Christian Dagenais (Université Laval) et Alexander Salenikovich (codirection – Université Laval)
Performance au feu des assemblages modernes de construction en bois massif
Le nombre de bâtiments de grande hauteur de construction en bois massif connait une croissance importante ces dernières années. Cependant, cette croissance soulève des inquiétudes en termes de sécurité incendie. Pour ces bâtiments de grande hauteur, le Code National du Bâtiment du Canada exige un degré de résistance au feu (DRF) d’au moins 2 heures pour les éléments structuraux déterminé à partir d’essais conformes à CAN/ULC-S101. L’annexe B de la norme CSA O86 propose une méthode de dimensionnement pour les éléments en bois de grande section transversale en situation d’incendie. Quant aux assemblages, il est seulement précisé que ceux-ci doivent avoir au moins le même DRF que les éléments qu’ils supportent. Les objectifs de ce projet sont de caractériser la performance au feu d’assemblages modernes de construction en bois massif, ainsi que de proposer des lignes directrices et des méthodes de dimensionnement qui pourront être incluses dans les normes de conception nord-américaines.
Harel Antoine
antoine.harel.1@ulaval.ca
Direction : Evelyne Thiffault (Université Laval) et David Paré (codirection – Centre de foresterie des Laurentides)
Impact du transport de l’électricité sur la dynamique du carbone et de la végétation dans les forêts québécoises
L’objectif du projet est d’évaluer la dynamique de la végétation et des flux de carbone au fil du temps en fonction de l’implantation des lignes électriques et des pratiques de gestion de la végétation. Plus précisément, il s’agira de caractériser et d’analyser la dynamique de végétation et de carbone dans l’emprise des corridors de transport d’électricité et dans les forêts adjacentes en fonction des nutriments du sol et du microclimat, de la disponibilité de la lumière, des conditions édaphiques et bioclimatiques, et de l’histoire de l’établissement des lignes électriques et de la gestion de la végétation. La principale retombée du projet est de mieux comprendre l’effet de l’installation de ligne de transport d’électricité sur les écosystèmes forestiers, ce qui permettra ensuite d’améliorer l’évaluation de l’empreinte carbone de l’électricité d’origine hydroélectrique.
Johanna Gaitan Alvarez
johanna.gaitan-alvarez.1@ulaval.ca
Direction : Alain Cloutier (Université Laval) et Véronic Landry (codirection – Université Laval)
Amélioration de la qualité de surface des panneaux de porte embossés en vue d’optimiser l’utilisation d’apprêt de finition
Sacopan est la seule usine au Canada à produire des panneaux de porte embossés à haute densité pour la fabrication de portes intérieures. Le produit est vendu principalement en Amérique du Nord par l’entremise de Masonite, l’un des plus grands fabricants de portes au monde. Les panneaux de Sacopan sont produits à partir des fibres de bois résineux et sont recouverts de deux couches d’apprêt à base d’eau, dont l’entreprise souhaite réduire la consommation. L’objectif de ce projet est de développer une stratégie de pressage à chaud permettant d’améliorer la densité de surface des panneaux en vue d’optimiser l’utilisation d’apprêt de finition. L’effet de différents paramètres de pressage sur le profil de masse volumique des panneaux sera évalué. La caractérisation des surfaces des panneaux par la mesure de l’angle de contact, la profilométrie optique 3D et la microscopie optique à haute résolution, et sa corrélation avec la densité de surface des panneaux et la qualité d’adhérence de l’apprêt seront également étudiées.
Keralta Assira
assira.keralta.1@ulaval.ca
Direction : Véronic Landry (Université Laval) et Julien Chamberland (codirection – Université Laval)
Stabilisation du bois dans un contexte d’économie circulaire
Le bois est un matériau ayant des propriétés intrinsèques facilitant sa mise en œuvre, son utilisation et réduisant son impact sur la santé humaine et l’environnement. Aujourd’hui, face au besoin urgent de réduire notre empreinte en carbone dans le monde, le bois est considéré comme l’idéal candidat au remplacement des matériaux de structure avec des grands impacts sur l’environnement (béton, acier, etc.) encore largement utilisés de nos jours. Or, la vulnérabilité du bois face aux attaques biologiques et la variation de ses dimensions (retrait/gonflement) lors de changements d’humidité relative demeurent un défi dans l’atteinte de cet objectif.
Ce projet de recherche vise à améliorer la stabilité dimensionnelle du bois et renforcer sa résistance aux attaques biologiques en se basant sur une stratégie biosourcée. En effet, le bois sera imprégné et traité par le biais de la réaction d’estérification (avec le perméat d’ultrafiltration de lait). Ce qui entrainera une modification de la paroi cellulaire du bois. Cette stratégie devrait permettre d’obtenir un matériau biosourcé performant et résistant et permettra de valoriser un sous-produit de l’industrie laitière et fromagère. Des essais de stabilité dimensionnelle, des essais mécaniques et de vieillissement accéléré et en situation réelle seront notamment réalisés afin d’évaluer ce nouveau procédé sur différentes espèces indigènes.
Lafond Cassandra
cassandra.lafond.1@ulaval.ca
Direction : Pierre Blanchet (Université Laval)
Développement de produits biosourcés remplissant les fonctions de l’enveloppe du bâtiment
L’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments est un aspect décisif pour les acteurs du secteur de la construction qui recherchent une construction écoresponsable. Afin d’atteindre une performance énergétique adéquate, l’enveloppe des bâtiments est conçue pour contrôler ingénieusement les échanges thermiques avec l’extérieur. Néanmoins, lorsque l’efficacité énergétique parvient à des niveaux supérieurs, le choix des matériaux qui composent l’ensemble de la construction se révèle être un aspect majeur dans l’impact environnemental du bâtiment. Effectivement, Thormark, C. (2005) a démontré que l’énergie intrinsèque d’un bâtiment performant énergétiquement correspond à 40% de l’énergie totale utilisée pour une période d’occupation de 50 ans. Également, il est arrivé au constat qu’il est possible de réduire l’énergie intrinsèque jusqu’à 17%, lorsque certains matériaux sont remplacés par des matériaux à faible impact environnemental. De plus, par sa provenance végétale, le stockage en carbone du bois permet de réduire l’empreinte environnementale de 0,9 t de CO2 par mètre cube de bois utilisé (Fruhwald (2007)) ainsi qu’environ 1,1 t de CO2 en comparaison à la production de l’acier ou du béton (Kohl (2009)). Effectivement, sa transformation nécessite moins d’énergie et de ressources tout en engendrant une plus faible pollution associée aux procédés. Ainsi, les travaux de cette thèse porteront sur le développement de produits biosourcés remplissant les fonctions de l’enveloppe du bâtiment. En partenariat avec Art Massif, entreprise spécialisée dans les structures en bois massif et en bois lamellé-collé, un panneau structural isolant nouvelle génération sera développé. Le panneau permettra un gain de surface habitable par une augmentation des portées réalisables. Dans le but de réduire l’impact environnemental du produit, un isolant biosourcé remplacera le polystyrène expansé utilisé actuellement dans l’âme du panneau.
Leduc Florence
florence.leduc.1@ulaval.ca
Direction : Alexis Achim (Université Laval) et Guillaume Moreau (codirection – Université Laval)
Caractérisation des tendances de croissance dans la forêt acadienne
Les arbres sont influencés par une interaction complexe de facteurs climatiques lors de leur croissance, par conséquent le bois qu’ils produisent chaque année contient de l’information sur ces divers facteurs. La dendroclimatologie consiste à étudier les questions relatives au climat à l’aide des cernes annuels de croissance des arbres. En Amérique du Nord, la forêt boréale a fait l’objet du plus grand nombre d’études, qui ciblent généralement une seule espèce, sans s’intéresser à l’interaction entre les différentes espèces de peuplements mélangés, qui sont fréquents dans la forêt acadienne. La compréhension des facteurs qui déterminent croissance des arbres doit donc encore être approfondie dans cette région. Le but du projet est d’étudier les relations climat-croissance en Nouvelle-Écosse dans une variété de compositions forestières. En d’autres mots, nous souhaitons évaluer comment la croissance des différentes espèces d’arbres change dans le contexte actuel des changements climatiques, par rapport à sa tendance historique.
Lentsolo Yalli Gym Clerc
gym-clerc.lentsolo-yalli.1@ulaval.ca
Direction : Véronic Landry (Université Laval)
Développement de teintures pénétrantes en phase aqueuse
Li Bin
bin.li.3@ulaval.ca
Direction : Pierre Blanchet (Université Laval)
Characterization and modeling of wood building envelope performance with bio-based Phase Change Materials (PCMs)
Timber construction is widely used in North America. It is a lightweight type of construction that embody a low environmental impact. The low weight of wood brings an ease for construction but leads to buildings with a low thermal mass, which can be a limiting factor for the energy efficiency and for thermal comfort. The overall goal of this project is to reduce the energy consumption and improve the thermal comfort for living of Quebecer. Then the main objective of this project is to utilize new bio-based PCMs; thus enabling high performance of wood buildings in a sustainable, functional and healthy environment over an extended period. In the bigger picture, this project is about optimizing the energy performance of the envelope system of an entire wood frame building, functionalization perspectives on the innovative design of the wood frame building envelope can lead to better thermal performance.
Li Dehong
dehong.li.1@ulaval.ca
Direction : Xiaodong (Alice) Wang (Université Laval)
Development and Characterization of Bio-based Phase Change Materials (PCMs) for Energy Efficient Wood Building Envelope
The most significant threat facing humanity in the 21st century is energy depletion and global warming. Buildings account for 40% of global energy consumption and greenhouse gas emissions. Heating, ventilation, and air conditioning systems account for 60% of the total energy consumption of buildings. Therefore, the research on building energy efficiency becomes very important. Phase change materials (PCMs) are considered to be an effective way to improve the energy management of buildings. PCMs can store a large amount of latent heat with a small material volume. This can improve the thermal quality of the building, thereby increasing energy efficiency. Historically, paraffin phase change materials have been widely used. Recently, because organic bio-based PCMs has better fire resistance, excellent chemical stability, and less impact on the environment, many studies have focused on organic bio-based PCMs. However, research on the use of bio-based PCMs in wooden building envelopes is still very limited. This research aims to further develop some new bio-based PCMs and evaluate the energy efficiency of these new bio-based PCMs and the performance of timber building envelopes.
Li Jinxing
jinxing.li.1@ulaval.ca
Direction : Xiaodong (Alice) Wang (Université Laval)
Characterization and modification of environmentally friendly wood adhesives based on soy protein
Lo Ndeye Khady Ndiaye
ndeye-khady-ndiaye.lo.1@ulaval.ca
Direction : Alain Cloutier (Université Laval) et Aziz Laghdir (SEREX)
Stratégies d’amélioration du transfert thermique dans l’ébauche afin de réduire le temps de pressage des panneaux à base de bois
Le pressage à chaud est l’une des étapes les plus importantes du procédé de fabrication des panneaux, car il permet de consolider l’ébauche, de polymériser le liant et de stabiliser le panneau sous l’effet de la chaleur et de la pression. Cependant, cette étape est également l’un des principaux goulots d’étranglement du procédé de fabrication des panneaux en raison du temps de pressage qui dicte la vitesse de production dans l’usine et de la forte consommation d’énergie qui entraîne des coûts élevés et des impacts environnementaux importants. L’objectif de ce projet est d’améliorer le transfert thermique de l’ébauche afin de réduire le temps de pressage à chaud des panneaux. Le projet portera sur les paramètres de pressage, la conductivité thermique et les facteurs qui l’influencent, et d’autres approches telles que le préchauffage de l’ébauche par injection de vapeur ou par radio-fréquence et l’utilisation des (nano)matériaux thermoconducteurs dans l’ébauche. Une partie du projet comprendra également la modélisation numérique du transfert de chaleur et de masse dans l’ébauche lors du pressage à chaud.
Lontsi Meli Gilles Raoul
gilles-raoul.meli-lontsi.1@ulaval.ca
Direction : Evelyne Thiffault (Université Laval)
Maalaoui Arij
arij.maalaoui.1@ulaval.ca
Direction : Pierre Blanchet (Université Laval) et Franck Michaud (codirection – ESB)
Approche interdisciplinaire de reconception de matériaux biosourcés dans le but de valoriser la fin de vie des produits issus de la démolition du secteur de la construction bois
Le projet vise à apporter des méthodes ou outils permettant d’améliorer le cycle de vie du matériau bois, en particulier la fin de vie des produits bois issus de la démolition, en agissant sur la phase amont de développement et de conception de produits à base de bois. Sur la base d’un cas d’étude, les matériaux bois de construction seront intégrés dans la logique d’économie circulaire en agissant sur les déchets par la mise en synergie des acteurs producteurs et les consommateurs de matériaux bois. Les enjeux du développement durable nécessitent des solutions concrètes, et l’allongement de la durée de vie de la ressource forestière permet d’apporter un élément de réponse en augmentant la durée de stockage du carbone et en augmentant le volume de matériaux biosourcés tout en préservant la forêt en limitant les prélèvements (ou leur augmentation). Le projet a donc pour objet de valoriser l’utilisation du matériau bois en agissant sur sa circularité, faisant ainsi des produits en fin de vie des ressources biosourcées et non plus des déchets à valoriser. Dans cette optique, il s’agit de considérer une approche intégrant les différents domaines du modèle de l’économie circulaire et de l’appliquer à un cas très concret : la valorisation des matériaux à base de bois issus de la démolition ou la déconstruction dès l’étape d’écoconception des produits bois.
Mahmoudian Tiam
tiam.mahmoudian.1@ulaval.ca
Direction : Alain Cloutier (Université Laval) et Aziz Laghdir (SEREX)
Modélisation mathématique de la perméabilité des panneaux composites à base de bois : produits multicouches
Les panneaux composites à base de bois utilisés pour le revêtement extérieur d’un bâtiment subissent des fluctuations de température et d’humidité pouvant altérer leur durabilité ainsi que la performance énergétique de la paroi du bâtiment. Des panneaux avec une perméabilité adéquate à l’air et à la vapeur aura comme effet de les rendre plus stables dimensionnellement face aux variations de température et d’humidité qui sont de plus en plus importantes en lien avec les changements climatiques. La modélisation du comportement physique du matériaux soumis à de fortes variations des conditions atmosphériques (température et humidité) devrait nous guider afin d’adapter la conception des ouvrages dans le but de réduire les risques de déformation et ainsi augmenter la longévité du revêtement et de maintenir son isolation thermique. La performance du revêtement dépend du type et des caractéristiques des panneaux. Ce projet vise à déterminer la relation entre la perméabilité à l’air et à la vapeur des panneaux composites (particules et MDF) en fonction des écarts de température et d’humidité relative de l’environnement extérieur d’un bâtiment. Les analyses permettront de développer un modèle mathématique afin de simuler le comportement des panneaux intégrés au mur ou à l’enveloppement d’un bâtiment, notamment en termes d’échanges de chaleur et d’humidité.
Mary Alex
alex.mary.1@ulaval.ca
Direction : Véronic Landry (Université Laval) et Pierre Blanchet (codirection – Université Laval)
Développement d’adhésifs biosourcés pour les produits d’ingénierie en bois
Depuis plusieurs décennies, le secteur de la construction connaît de plus en plus de modifications suite aux exigences du développement durable. Afin de répondre à ces exigences, l’intérêt pour le matériau bois en tant que matériau de construction s’est accentué. La structure de construction que nous étudierons dans ce projet se nomme le Bois Lamellé-Croisé, ou Cross-Laminated Timber (CLT) en anglais, et se présente sous la forme d’un panneau multicouches dans lequel un adhésif est nécessaire afin de coller les planches entre elles. Le CLT s’est révélé être une alternative efficace au béton et à l’acier. Cependant, l’augmentation des réglementations envers les résines et leurs composants motive les scientifiques à trouver une alternative aux adhésifs synthétiques utilisés. Ce projet se concentrera sur le développement d’adhésifs biosourcés qui présenteront des performances similaires à celles des résines synthétiques. L’enjeu de cette recherche est de répondre à la demande d’entreprises concernant les adhésifs écologiques. Elle exige des efforts de recherches accrus afin de tester des composants qui seront moins toxiques, renouvelables et d’origine biologique dans les futures formules d’adhésifs. Le projet se concentrera sur le développement de résines naturelles destinées aux produits de construction en bois. Les axes de recherche qui sont envisagés pour la réalisation de ce projet sont les adhésifs à base de lignines et de tannins. Ces produits seront ensuite modifiés et caractérisés afin de mesurer leurs performances et de valider qu’ils répondent aux normes très strictes des adhésifs pour les produits de construction.
Miassi Yann
yann-emmanuel-sonagnon.miassi.1@ulaval.ca
Direction : Nancy Gélinas (Université Laval)
Analyse d’une politique publique visant la redynamisation de l’industrie des produits forestiers ligneux au Bénin
Au Bénin, pays d’Afrique de l’Ouest, les formations forestières ont été évaluées à 4 311 000 d’ha. Les plantations forestières sont particulièrement importantes pour le développement économique et social des zones rurales béninoises. Mais force est de constater que le sous-secteur de la transformation du bois est de moins en moins viable. A cet effet, on assiste au fil du temps à la régression progressive du nombre de ces PME.
L’objectif de cette étude est de définir une politique nationale qui permettra de redynamiser l’industrie des produits forestiers ligneux au Bénin en partant du cadre économique, politique et réglementaire régissant le fonctionnement des PME. La politique publique qui sera proposée aux termes de l’étude permettra de combler les failles des politiques précédemment mises en vigueur afin de garantir aux PME des retombées économiques et sociétales plus conséquentes.
Montenegro Muro Rolando Antonio
rolando.montenegro-muro.1@ulaval.ca
Direction: Alain Cloutier (Université Laval) et Ahmed Koubaa (codirection – UQAT)
Optimisation de la proportion de bois de résineux et feuillus pour la fabrication de panneaux OSB
Au Canada, les panneaux de lamelles orientées (OSB) sont généralement produits à partir de feuillus de faible diamètre comme le peuplier faux-tremble et le bouleau à papier. Dans l’Est du Canada, les bois résineux, bien qu’abondants, sont peu utilisés à cette fin. Toutefois, leur utilisation dans les panneaux OSB représente un avantage économique pour l’industrie canadienne, car la diversification de la ressource réduit la dépendance à l’égard d’un nombre limité d’espèces, contribue à une meilleure gestion des ressources forestières et accroît la sécurité de l’approvisionnement en bois pour une production régulière à des prix plus compétitifs. L’objectif de ce projet est d’optimiser la proportion de bois résineux et feuillus dans la production des panneaux OSB en fonction de la masse volumique, de la géométrie des lamelles et des propriétés physiques et mécaniques des panneaux. L’analyse de la porosité interne par tomodensitométrie à rayons X (CT scanner) et son interaction avec les performances des panneaux OSB sont également envisagées.
Munoz Patricia
patricia.munoz.1@ulaval.ca
Direction : Nancy Gélinas
Mzoughi Mohamed Ala Eddine
mohamed-ala-eddine.mzoughi.1@ulaval.ca
Direction : Xiaodong (Alice) Wang (Université Laval)
Caractérisation et modélisation des performances acoustiques de maisons composées de différents panneaux iPanels.
Au Canada, la production de béton et d’acier, principaux matériaux de construction, a généré 24 millions de tonnes de CO2 en 2015, contribuant aux émissions de gaz à effet de serre. Le Cadre pancanadien sur la croissance propre préconise des mesures pour réduire les émissions dans le bâti en améliorant l’efficacité énergétique et en favorisant le bois. L’absence de réglementation canadienne sur l’isolation acoustique des façades est soulignée, malgré les impacts néfastes du bruit sur la santé. La thèse propose des enveloppes insonorisées pour les bâtiments en bois, avec une attention particulière à la conception acoustique, mettant en avant des solutions multicouches innovantes. La recherche vise à optimiser le confort acoustique dans des constructions durables, répondant aux besoins environnementaux. L’objectif global de ce travail est d’étudier et de développer des matériaux, des produits, des constructions et des stratégies de conception d’enveloppe qui utilisent le potentiel des matériaux d’isolation acoustique d’origine biologique à un degré plus élevé, permettant ainsi des performances élevées des bâtiments en bois dans un environnement durable, fonctionnel et sain sur une période prolongée afin de faire progresser l’application des pratiques de construction durable.
Nada-Abi Biléya Djamilou
bileya-djamilou.nada-abi.1@ulaval.ca
Direction : Evelyne Thiffault (Université Laval) et Jacynthe Dessureault-Rompré (codirection – Université Laval)
Développement de méthodes d’exploitation durable des résidus de boisés de ferme & quantification de leur bilan carbone et impacts sur les services écosystémiques des boisés, dans une approche de gestion intégrée et durable des sols organiques cultivés face aux changements climatiques
Ce projet de recherche vise à répondre aux défis posés par les changements climatiques dans la gestion durable des sols organiques cultivés. Les boisés de ferme possèdent un fort potentiel pour améliorer la séquestration du carbone et renforcer les services écosystémiques, mais leurs bénéfices ne sont pas pleinement optimisés dans les pratiques agricoles actuelles. L’objectif principal est de développer des méthodes durables d’exploitation des résidus de boisés de ferme, tout en quantifiant leur bilan carbone et en évaluant leurs impacts sur les écosystèmes agricoles. La méthodologie inclut des enquêtes auprès des agriculteurs, des analyses biophysiques des sols et des boisés, ainsi que la modélisation du bilan carbone. Les résultats attendus fourniront des recommandations concrètes pour la gestion durable des boisés de ferme et contribueront à l’élaboration de politiques publiques visant à renforcer la séquestration du carbone et la résilience climatique des systèmes agricoles au Québec.
Octeus Gaspard
gaspard.octeus.1@ulaval.ca
Direction : Nathalie Gravel (Université Laval) et Pierre Blanchet (codirection – Université Laval)
Analyse des innovations en matière d’éco-bâtiments et proposition d’un modèle de construction écoresponsable pour la périphérie urbaine à Haïti
Les problèmes en matière de construction d’habitations ont toujours constitué un défi majeur en Haïti. Au lendemain des catastrophes qui appellent à une reconstruction, l’absence de politiques publiques en matière de construction durable se fait d’autant plus sentir. Devant la grande vulnérabilité du pays aux aléas sismiques et climatiques, il devient primordial de pouvoir offrir aux citoyens un habitat leur assurant un certain bien-être et l’accès aux services de base. L’objectif principal de ma recherche consiste à développer une solution de construction de maisons et d’éco-quartiers durables, sur mesure et abordables au profit des populations résidant à la périphérie de la capitale, Port-au-Prince, en tenant compte des nouvelles techniques de construction écologique et d’utilisation de matériaux recyclés. Les gisements de matériaux et débris de construction locaux (ex. déchets miniers, débris de ciment cassé, plantes, sous-produits d’activités agricoles et de la pêche) pourront être ainsi revalorisés.
Pellerin Solène
solene.pellerin.1@ulaval.ca
Direction : Véronic Landry (Université Laval), Sophie Duquesne (direction de cotutelle – Centrale Lille Institut) et Fabienne Samyn (codirection – Centrale Lille Institut)
Développement de formulations acrylates à haute teneur en solides polymérisées sous ultraviolets retardatrices de flammes
Ce projet de doctorat vise à développer un vernis à haute teneur en solides, photopolymérisable et retardateur de flamme pour le bois. Il est en premier lieu dédié à une application pour les couvre-planchers mais il pourra également être destiné à d’autres éléments architecturaux en bois afin de permettre l’utilisation accrue de ce matériaux renouvelables dans nos intérieurs. A travers ce projet, deux axes de recherche seront explorés : l’approche réactive et celle additive. Des retardateurs de flammes phosphorés seront synthétisés et leur efficacité Les deux approches pourront éventuellement être combinées afin d’optimiser les propriétés ignifugeantes. Au-delà de la caractérisation du comportement au feu, la durabilité et le maintien des propriétés mécaniques et optiques des revêtements seront également analysés.
Perron Fortin Catherine
catherine.perron-fortin.1@ulaval.ca
Direction : Tatjana Stevanovic (Université Laval) et Julie Jean (codirection – Université Laval)
Développement d’un traitement de surface antibactérien basé sur l’utilisation d’extractibles forestiers, optimisé pour le papier tissu
L’intérêt croissant pour des produits ayant des propriétés bactéricides ou bactériostatiques, autant dans les domaines médicales, cosmétiques, alimentaires, agricoles ainsi que dans le secteur des produits ménagers, ont fait croître la demande pour les molécules de synthèse aux propriétés antibactériennes, tels que le chlorure de benzalkonium et les nanoparticules d’argents. Ces molécules ont également fait une percé dans le secteur des papiers d’impression et papiers tissus, et leur utilisation serait en forte croissance depuis l’année 2020, entre autres à cause de l’éclosion de la COVID-19. L’objectif de la présente recherche est de développer un traitement de couchage entièrement naturel, c’est-à-dire ne relevant pas de la chimie de synthèse et minimisant l’utilisation de solvant néfaste pour la santé et l’environnement, afin de rendre bioactive la surface des papiers tissus destinés à l’essuyage des surfaces ou des mains. Les objectifs principaux du projet sont : 1) l’identification de substances ou d’extraits naturels aux propriétés désirées et la quantification de leur MIC (concentration minimale inhibitrice) et MBC (concentration bactéricide minimale) 2) l’incorporation des substances sélectionnées au traitement et l’optimisation rhéologique du traitement 3) l’évaluation du changement des propriétés bioactives et mécaniques du papier. Les retombés attendues seraient principalement pour l’industrie forestière et papetière locale, dont des impacts positifs sur la chaîne de valorisation de la biomasse. À plus long terme, ce projet s’insère dans un esprit de réduction de l’utilisation des composés potentiellement écotoxiques dans les produits d’usage courant.
Piggot Navarrete Jeremy Michael
jeremy-michael.piggot-navarrete.1@ulaval.ca
Direction : Pierre Blanchet (Université Laval)
Considérations d’efficacité énergétique de la qualité de l’enveloppe de systèmes préfabriqués
Les systèmes de panneaux préfabriqués d’enveloppe en bois (PPEB) sont construits dans des environnements contrôlés, ce qui promet de meilleures conditions de travail et un meilleur contrôle de la qualité par rapport à la construction sur site. Par conséquent, leurs avantages potentiels en termes d’efficacité énergétique pour les bâtiments peuvent être présumés. Cependant, la perte de chaleur potentielle au niveau des joints de panneaux lors de l’installation sur site reste une préoccupation. Ce projet vise à évaluer les effets de l’utilisation des PPEB sur les performances hygrothermiques et énergétiques des bâtiments par rapport aux systèmes d’enveloppe de construction traditionnels, en mettant l’accent sur les joints structuraux, en tenant compte des scénarios climatiques actuels et futurs. Les objectifs spécifiques comprennent l’évaluation des performances hygrothermiques des systèmes d’enveloppe en bois traditionnels sur site, l’étude des performances des PPEB pour déterminer la valeur ajoutée de la préfabrication, et l’analyse de la performance énergétique dans les scénarios climatiques actuels et futurs pour projeter l’adaptabilité de ces systèmes d’enveloppe au changement climatique. Ce projet vise à documenter la valeur ajoutée des enveloppes en bois préfabriquées par rapport à la construction sur site.
Rasoarimanana Vololoniaina
vololoniaina.rasoarimanana.1@ulaval.ca
Direction : Nancy Gélinas (Université Laval)
Rouleau Véronique
veronique.rouleau.2@ulaval.ca
Direction : Evelyne Thiffault (Université Laval) et Christine Martineau (codirection – RNCan)
Stockage et stabilisation du carbone dans les sols en forêt boréale: Un outil de lutte aux changements climatiques
L’objectif de mon projet est de mesurer l’impact des pratiques de récolte forestières utilisées au Québec sur les stocks et la stabilité du carbone (i.e., sa protection contre la décomposition par les microorganismes) dans les sols forestiers boréaux. Plus précisément, elle cherche à déterminer s’il existe des cohortes de microorganismes associées à la stabilisation à long terme du carbone dans ces sols et à déterminer si les pratiques d’exploitation forestière affectent ces communautés. En bref, mon projet de recherche vise à répondre à la question : l’aménagement forestier actuellement pratiqué en forêt boréale québécoise a-t-il un impact sur le temps de résidence à long terme du carbone dans le sol et quels facteurs favorisent cette stabilisation à long terme (i.e., des millénaires) ?
Roy Sanjoy
sanjoy.roy.1@ulaval.ca
Direction : Evelyne Thiffault (Université Laval) et Frédérik Dylon (codirection – Université du Québec en Outaouais)
Les « stratégies intelligentes face au climat » peuvent-elles aider à atteindre la neutralité carbone dans les forêts boréales mixtes : modélisation de la dynamique du carbone dans la forêt de sapins et de bouleaux blancs dans le cadre de projections climatiques futures ?
L’objectif de la présente étude est de comparer le potentiel de séquestration et de stockage du carbone entre la pratique du maintien du cours normal des affaires (business-as-usual, BAU), c’est-à-dire la coupe totale, et les méthodes sylvicoles à couvert continu (avec différents régimes de récolte) dans la province de Québec, et d’évaluer les résultats en fonction de différentes projections de changement climatique (de léger à aigu). Le site choisi pour notre étude est la forêt mixte de sapin et de bouleau blanc de la Forêt Montmorency. Les objectifs spécifiques sont : 1) Paramétrage, calibration et validation du modèle HETEROFOR, un modèle basé sur les processus pour simuler le carbone 2) Observer le contraste dans la dynamique du carbone entre le BAU et les traitements sylvicoles à couvert continu (avec différentes intensités de récolte) dans les peuplements mixtes de sapin et de bouleau blanc sous une gamme de projections climatique 3) Modéliser le stockage du carbone dans les produits du bois résultant des opérations de récolte simulées, et comparer le potentiel combiné de séquestration et de stockage du carbone dans les écosystèmes et les produits du bois sous les scénarios de changements climatiques.
Sadaoui Amirouche
amirouche.sadaoui.1@ulaval.ca
Direction : Christian Dagenais (Université Laval) et Pierre Blanchet (codirection – Université Laval)
Nouvelle approche pour classifier le degré de combustibilité des matériaux
L’utilisation des matériaux dans un bâtiment est traditionnellement déterminée à partir de sa combustibilité et par son indice de propagation de la flamme. L’essai de propagation de la flamme ULC S102 a historiquement permis de réduire les risques via sa méthode de classification des matériaux. Cependant, cet essai ne fournit aucune information quantitative quant aux propriétés de combustion des matériaux, tel que le débit calorifique. Ce dernier est pourtant l’une des variables les plus importantes dans le développement d’un feu. Ainsi, une nouvelle approche serait préférable afin de revoir la classification des matériaux selon ULC S102 et selon ULC S135 (calorimètre à cône). L’objectif de ce projet est de développer une nouvelle approche de classification des matériaux basée sur les résultats d’essais de calorimètre à cône. Ces résultats peuvent par la suite être utilisés dans une modélisation numérique dans le cadre d’une conception en ingénierie de la sécurité incendie.
Soudani Imen
imen.soudani.1@ulaval.ca
Direction : Xiaodang (Alice) Wang (Université Laval)
Caractérisation et modélisation d’une maison préfabriquée simple en panneaux sandwich iPanels
Le bois est depuis longtemps considéré comme un matériau viable pour la construction en raison de nombreux facteurs, notamment sa flexibilité en matière de conception, son efficacité et son abordabilité, ce qui en fait un matériau particulièrement populaire pour les projets de construction. En utilisant davantage de matériaux de construction à base de bois, l’énergie incorporée peut être considérablement réduite par rapport au béton et à l’acier, qui nécessitent beaucoup plus de combustibles fossiles pour leur production.
L’objectif global de ce projet est de réduire la consommation d’énergie des maisons simples préfabriquées et d’améliorer le confort thermique des occupants de ce type de maisons. L’objectif principal de ce projet est d’utiliser les MCP pour améliorer les performances des maisons simples préfabriquées dans un environnement durable, fonctionnel et sain. Pour atteindre l’objectif principal, le projet poursuivra trois objectifs spécifiques : 1) développer de nouvelles conceptions d’enveloppes innovantes pour les maisons simples préfabriquées ; 2) tester et simuler les propriétés thermiques (consommation d’énergie) et le confort thermique de ces maisons simples préfabriquées qui utilisent certains MCP comme composants de l’enveloppe du bâtiment ; 3) identifier et développer des stratégies pour améliorer l’intégrité, les performances et la durabilité du système d’enveloppe de ces maisons simples préfabriquées.
Théberge Delphine
delphine.theberge.1@ulaval.ca
Direction : Flamand-Hubert Maude (Université Laval)
Regard transdisciplinaire sur les pratiques d’intervention de santé en forêt
Delphine s’intéresse aux aspects sociaux en foresterie. Elle travaille présentement sur les liens entre la fréquentation des forêts et la santé humaine. Plus précisément, elle tente de mieux comprendre les pratiques de santé en forêt, ainsi que les représentations sociales qui en découlent.
Tran Thi Hang
thi-hang.tran.1@ulaval.ca
Direction : Luca Sorelli (Université Laval) et David Conciatori (codirection – Université Laval)
Vakili Seyed Saman
seyed-saman.vakili.1@ulaval.ca
Direction : Véronic Landry(Université Laval)
Développement d’un adhésif biosourcé sans formaldéhyde utilisant des tanins de la forêt boréale
Dans le domaine des industries du bois, l’adoption d’adhésifs sans formaldéhyde et enrichis en tanin se distingue comme un choix écologiquement conscient. Le tanin extrait des écorces de bois de la forêt boréale, dans le développement d’adhésifs sans formaldéhyde, offre une approche plus verte pour le collage du bois. L’objectif est de renforcer l’adhésion du bois tout en éliminant les émissions de formaldéhyde, contribuant à des environnements intérieurs plus sûrs.
Sur le front de la toxicité, il est crucial de noter que les adhésifs conventionnels à base de formaldéhyde peuvent être nocifs. Le formaldéhyde peut provoquer des irritations cutanées, respiratoires et oculaires. Sous forme concentrée, le formaldéhyde devient hautement toxique, présentant des risques en cas d’inhalation importante. En optant pour des adhésifs sans formaldéhyde à base de tanin, ce projet vise à améliorer non seulement la qualité du produit, mais met également l’accent sur la santé et la sécurité de ceux impliqués dans les activités liées à la fabrication et à l’utilisation des panneaux à base de bois. Cette transition reflète un engagement envers la durabilité et souligne l’importance de choisir des adhésifs qui correspondent aux considérations environnementales et de santé.
Voyer David
david.voyer.2@ulaval.ca
Direction : Alexis Achim (Université Laval)
La qualité de l’érable à sucre à la limite nordique de sa distribution
La coloration de coeur est un défaut qui affecte négativement la qualité esthétique de l’érable à sucre et réduit la valeur des produits sciés. Dans le domaine bioclimatique de la sapinière à bouleau jaune, qui représente la limite nord des peuplements d’érables à sucre, la coloration de coeur semble être d’une plus grande importance que dans le domaine de l’érablière à bouleau jaune. Cela suscite des préoccupations parmi les forestiers quant à la gestion des peuplements d’érables à sucre à leur limite nordique. L’objectif de ce projet est d’étudier la relation entre la coloration de coeur, le climat, la croissance et l’âge d’érables à sucre. Les hypothèses de recherche sont : la coloration de cœur est plus fréquente chez les vieux arbres à faible croissance et présentant une prévalence plus élevée dans le domaine bioclimatique de la sapinière à bouleau jaune.
Yuki Hirano
yuki.hirano.1@ulaval.ca
Direction : Tatjana Stevanovic (Université Laval) et Takashi Hosoya (codirection – Kyoto Prefectural University)
Transformation chimique de la lignine par oxydation aérobie
Je me consacre à l’utilisation du bois comme alternative durable aux ressources fossiles, en me concentrant sur la production de la vanilline à partir de la lignine du bois de résineux, un composant majeur du bois. Ma recherche vise particulièrement la conversion de la lignine de conifères en vanilline dans des conditions alcalines par dégradation oxydative, un processus très valorisé dans l’industrie chimique pour la création de parfums et d’ingrédients alimentaires et pharmaceutiques. Je m’efforce d’améliorer le rendement de ce processus, en abordant le défi des faibles taux de production de vanilline par des recherches fondamentales sur les mécanismes de génération efficaces. À l’Université Laval, mon projet s’appuie sur des travaux antérieurs avec le cèdre japonais pour développer des techniques de production de la vanilline à partir d’espèces de conifères canadiennes, explorant ainsi de nouveaux potentiels pour l’utilisation du bois.
Zevallos Luna Mariel Alejandra
mariel-alejandra.zevallos-luna.1@ulaval.ca
Direction : Véronic Landry (Université Laval)
Développement d’un bioproduit permettant le rétablissement des sites miniers
Ait Benhamou Anass
anass.ait-benhamou.1@ulaval.ca
Direction : Véronic Landry (Université Laval)
Développement d’adhésifs biosourcés à faible émission de formaldéhyde à base de lignine.
L’industrie des panneaux composites à base de bois est un secteur en constante évolution qui doit constamment s’adapter aux besoins des consommateurs et aux réglementations sur les émissions de composés organiques volatiles (COV). Les consommateurs désirent des produits ayant un faible impact environnemental et étant sécuritaires pour la santé. Or, les adhésifs utilisés pour la conception de ces panneaux sont constitués de résines synthétiques et de matériaux d’origine fossile, dont certains, comme le formaldéhyde, sont classés par l’Organisation Mondiale de la Santé comme étant cancérogènes pour l’Homme et l’animal.
Les résines urée-formaldéhyde (UF) sont les adhésifs les plus utilisés de par leurs matières premières bon marché, leur forte réactivité, leur excellente adhérence au bois, etc. Cependant, elles présentent un inconvénient, lié à l’émission de COV et de formaldéhyde libre dans les panneaux composites. Ce projet vise à développer un adhésif biosourcé pour la fabrication des panneaux de particules, de renforcer les propriétés physiques, mécaniques et la résistance à l’humidité. La lignine, issue de sous-produits de l’industrie papetière, sera utilisée comme substitue dans les résines UF. Deux types de lignines seront étudiées dans ce projet : la lignine kraft et la lignine hydroxyméthylée (lignine-H). La modification (p.ex. dépolymérisation) de la lignine pourra également être envisagée afin d’améliorer sa réactivité vis-à-vis du durcisseur. La performance des adhésifs biosourcés seront comparés à leurs homologues pétrosourcés.
Felippe Silva João vitor
joao-vitor.felippe-silva@sbf.ulaval.ca
Direction : Pierre Blanchet (Université Laval)
Évaluation de la qualité de collage des composites structuraux de bois de feuillus canadiens
De nombreuses essences de bois de feuillus canadiennes sont ignorées pour la construction comme éléments de structure parce qu’elles sont considérées comme inappropriées en raison de l’hétérogénéité de leurs structures et leur disponibilité limité. Souvent négligées, ces essences pourraient pourtant être utilisées à cet effet, ce qui contribuerait à valoriser leur potentiel économique. Les objectifs du projet sont de développer une compréhension du mécanisme de liaison de différents bois de feuillus du Canada avec des adhésifs commerciaux et d’appliquer ces connaissances au collage de ces essences pour produire du bois d’ingénierie (le bois lamellé-collé, le panneaux lamellé-croisé et les hybrides). Il est attendu d’observer des différences de performance entre les essences et les différentes colles utilisées dans le projet. Certains produits en bois de feuillus d’ingénierie pourraient être aussi performants, voire meilleurs, que ceux fabriqués à partir de bois résineux actuellement disponibles sur le marché. Cela pourrait ouvrir la voie à la valorisation des feuillus dans le secteur de la construction.
Nguyen Truong-Thanh
truong-thanh.nguyen.1@ulaval.ca
Direction : Luca Sorelli (Université Laval)
Prise en compte du comportement à long terme dans la conception de structure composite bois-béton
Les structures composites bois-béton (CBB) permettent de développer des planchers hautement efficaces en termes de performance mécanique, de coût et d’impacts environnementaux. La recherche sur ce type de structure est encore nouvelle et son potentiel de développement est donc très prometteur. Ce projet postdoctoral est la continuation du projet de doctorat de même auteur où le comportement à long terme de structure CBB sera recherché. Les structures composites bois-béton permettent d’achever le facteur d’élancement (c.-à-d.., le rapport entre la portée et l’épaisseur du plancher) très élevé (~35). Cependant, le comportement à long terme de ces structures est mal connu et peu de données expérimentales existent en littérature. La flèche à long terme joue un rôle important dans la conception de structure. Plusieurs facteurs influent sur ce comportement, tels que le fluage de matériaux, le durcissement et le retrait du béton, la variation environnementale, l’histoire de charge, l’utilisation d’étayage en phase de construction, etc. Ce projet vise à mettre en place une campagne d’essais multiéchelles (matériaux, connexion, plancher) pour fournir une base de données expérimentales des paramètres clés. Simultanément, les calculs théoriques seront développés et validés avec des résultats empiriques. Enfin, des analyses paramétriques seront réalisées pour évaluer l’influence de chaque paramètre ainsi que pour proposer des formules simplifiées et directives techniques pour les ingénieurs. Ce projet contribuera au nouveau code CSA-O86 et au Guide technique de FPInnovations pour améliorer la conception de structure CBB. Parallèlement, il pourra promouvoir le marché de construction en bois au Canada.
Parot Maxime
maxime.parot.1@ulaval.ca
Direction : Alexis Achim (Université Laval)
Synthèse d’un matériau extincteur de feu à base de filaments de cellulose
Le but de ce projet est de trouver une synthèse ou une formulation efficace pour créer un matériau extincteur de feu à base de filaments de cellulose, un matériau naturel et renouvelable. Pour cela, des essais seront réalisés en combinant des filaments de cellulose avec des produits non-nocifs pour l’environnement : des phosphates et des nitrates. En effet, ces deux composés sont réputés pour être efficace en tant de retardateur de flamme. Combinés à une source de carbone, ici les filaments de cellulose, le matériau formé permettra de combattre le feu tout en apportant carbone, phosphore et azote au sol, pouvant ainsi aidé à la régénération des sols naturels après un incendie.
Proulx Samuel Roy
samuel.roy-proulx.1@ulaval.ca
Direction : Alexis Achim (Université Laval)
L’empreinte carbone biogénique du transport électrique à travers les terres boisées du Québec
Pépin Simon
simon.pepin.1@ulaval.ca
Direction : Pierre Blanchet (Université Laval)
Optimisation d’un procédé de protection du bois
Lorsqu’il est exposé à l’extérieur, le bois peut être dégradé par différents agents comme l’eau et les champignons. Plusieurs traitements existent pour diminuer leur action, mais ils sont parfois polluants et nécessitent des installations imposantes et coûteuses. Toutefois, un traitement développé au sein du CIRCERB permet d’introduire des pesticides peu toxiques dans le bois suite à un simple trempage, réduisant les besoins en équipement, en énergie et en produit chimiques. Ce traitement aqueux tire profit de la capacité d’oxydes d’amines tertiaires à solubiliser des pesticides organiques dans l’eau et à diffuser dans le bois pour faciliter leur imprégnation. Les oxydes d’amines améliorent également la stabilité dimensionnelle du bois traité et possèdent de bonnes propriétés antiseptiques, ce qui rend le traitement encore plus efficace contre la pourriture. À l’heure actuelle, le gain en stabilité dimensionnelle est assez faible, avec une réduction du gonflement de l’ordre de 25 à 30%. Le projet a pour objectif d’améliorer les performances du traitement afin de retarder l’apparition de craques suite à une exposition extérieure. L’aboutissement d’un tel traitement offrirait une façon facile, rapide et économique pour protéger le bois de construction, ce qui permettrait de développer de nouveaux marchés et d’améliorer les propriétés du bois là où il est déjà utilisé.
AFOUDA Apollinaire Cyr, Circuit de commercialisation et rentabilité des plantations de teck de l’Office National du Bois (ONAB): Cas de la Lama, Sud Bénin
AUDET-GIROUX Vanessa, La séquestration du carbone dans les écosystèmes de la forêt boréale selon les traitements sylvicoles
BÉLAND Mathieu, Analyse de rentabilité de la récolte de biomasse dégradée par les insectes pour la bioénergie
BELEM Benido Claude Davy, Analyse des déterminants de l’adoption des bonnes pratiques de production de l’anacarde au Burkina Faso
BENGALI Marie Madeleine, Perceptions de l’agroforesterie par les paysans et paysannes du groupement mixte de Bissiga, dans la région du Plateau Central, au Burkina Faso
BEN MAHMOUD Basma, Analyse du potentiel du BIM dans la construction préfabriquée et élaboration d’un cadre d’implantation
BÉRUBÉ Marc-André, Optimisation des paramètres de polymérisation in situ d’un système glycérol/acide citrique et bois
BIGUÉ-PARÉ Alexandre, Amélioration des propriétés mécaniques de surface du bois par imprégnation sous vide en continu
BLANQUET DU CHAYLA Clément, Identification des contraintes réglementaires dans un contexte d’exportation sur les marchés de proximité
BLONDIN Frédéric, Caractérisation du risque incendie de la paille compressée comme isolant d’une structure en bois
BOUCHARD Raphaël, Comportement en traction longitudinale d’assemblages multi-tiges encollées dans le bois lamellé-collé
BRETON Charles, Évaluation des impacts environnementaux des bâtiments en bois : analyse du cycle de vie dynamique du carbone biogénique
CARON-ROUSSEAU Alexis, Optimisation d’un système à ossature légère
DÄNDLIKER Thomas, Optimisation de la densité de reboisement en fonction des grades de qualité des bois sciés
DE SERRES LAFONTAINE Célestin (2024), Innovations biosourcées dans les enveloppes de bâtiments en CLT : une analyse hygrothermique et du cycle de vie.
DESGAGNÉS-LEBEUF Alexandre, Outils de planification pour l’industrie de la construction : aperçu et système d’aide à la décision
DRISSEN-ROBERT Renaud, Développement d’une membrane pare-intempérie à fort contenu biosourcé – Passage accéléré au doctorat
DUMONT Sébastien, Survie et croissance de la régénération dans un contexte d’envahissement par le hêtre et de pression de broutement en forêt tempérée nordique
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LAFLÈCHE Samuel, Analyse des déterminants socioéconomiques de l’arboriculture fruitière dans la Menoua – Région de l’Ouest du Cameroun
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