Les travaux de Jeremy Piggot sont mis en avant dans la rubrique innovation du magazine Québec habitation !

9 avril 2024

 

Piggot Navarrete Jeremy Michael, étudiant au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés à l’Université Laval, sous la direction de Pierre Blanchet, professeur titulaire et directeur des programmes de 2e et 3e cycles en génie du bois et des matériaux biosourcés, a été mis en avant dans la section innovation du magazine Québec habitation pour ses recherches sur l’impact des malfaçons sur la performance hygrothermique et l’étanchéité à l’air des enveloppes de bâtiments.

Félicitations, Jeremy, pour cette remarquable réussite qui reflète la qualité exceptionnelle de votre projet de recherche. C’est une reconnaissance bien méritée de votre dévouement et de votre expertise dans ce domaine.

Résumé :

Les malfaçons font référence à des défauts mineurs dans la construction. Bien qu’elles ne compromettent pas la solidité d’un ouvrage, elles peuvent néanmoins altérer la performance globale d’un bâtiment. L’enveloppe d’un bâtiment constitue une barrière essentielle offrant une résistance à l’air, à la chaleur, au bruit, à la lumière et à l’eau. La présence de ces malfaçons peut affecter différemment la performance de cette barrière.

Dans le cadre de son projet de doctorat mené à la Chaire industrielle de recherche sur la construction écoresponsable en bois (CIRCERB) à l’Université Laval, Jeremy Piggot se penche sur l’influence des défauts de construction sur les performances hygrothermiques et l’étanchéité à l’air de l’enveloppe des bâtiments. Son étude vise spécifiquement à évaluer les effets de quatre types de défauts courants sur les performances hygrothermiques et l’étanchéité à l’air d’une enveloppe en ossature légère en bois. Ces défauts incluent des perforations dans le pare-intempéries, l’utilisation incorrecte d’agrafes dans le pare-vapeur et le pare-air, l’installation de clous dans l’isolation extérieure et des espacements inadéquats entre les éléments structuraux.

Les résultats ont révélé que tous les défauts ont réduit, jusqu’à un certain point, les performances hygrothermiques de l’enveloppe à ossature bois. Les séparations structurelles et l’utilisation incorrecte des agrafes sur la membrane en polyéthylène ont entraîné les variations négatives les plus significatives, entraînant une augmentation notable des pertes de chaleur, de la probabilité de condensation interstitielle et de l’infiltration d’air. Par conséquent, renforcer les efforts pour réduire les malfaçons pendant la construction représente un levier significatif pour atténuer l’impact environnemental du secteur de la construction.

Bravo Jeremy et nous vous souhaitons beaucoup de succès dans vos recherches et votre parcours académique!

Vous pouvez consulter l’article en question: ici!


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