Colloque: La biomasse forestière, de la bioénergie à la bioéconomie: Rêver vert

26 mai 2015

Dans le cadre du 83e Congrès de l’ACFAS ayant lieu à l’Université du Québec à Rimouski, le CRMR sera l’hôte d’un colloque sur la biomasse forestière.

Par rapport aux combustibles fossiles, la biomasse forestière apparait comme une source d’énergie écologiquement responsable. Elle est considérée par plusieurs organismes internationaux comme un outil important dans la lutte aux changements climatiques. De plus, elle représente pour de nombreux acteurs et décideurs locaux une occasion de développement régional, de revitalisation du secteur forestier et de participation au commerce international. En outre, bien que la biomasse forestière soit parfois considérée comme une simple forme glorifiée de bois de chauffage, ses utilisations potentielles peuvent en fait être nombreuses, à la fois pour la production d’énergie (sous forme solide et liquide), de matériaux et de bioproduits aux multiples applications. Par contre, ces dernières années, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer le développement de la filière de la biomasse forestière au Québec, au Canada et à l’international. Son potentiel d’atténuation des émissions de gaz à effets de serre dans la lutte aux changements climatiques est le sujet de nombreux débats, débats qui sont passés de l’arène scientifique à l’arène politique. De plus, pour que la biomasse soit considérée comme une ressource renouvelable, sa récolte doit se faire dans un contexte d’aménagement forestier durable ; il est donc nécessaire de comprendre, prévoir et atténuer les conséquences écologiques de sa récolte, notamment sur la fertilité des sols, la biodiversité et la productivité forestière.

Les enjeux et questions scientifiques liés à la filière de la biomasse forestière sont donc nombreux. Ce colloque couvrira les thématiques suivantes : La biomasse forestière dans la lutte aux changements climatiques, le développement régional et le commerce international ; les sources, la disponibilité, l’empreinte écologique, les potentiels d’utilisation et de conversion de la biomasse forestière.


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